Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Attaque du détachement de Bourzanga : L’armée burkinabè a bénéficié d’un appui aérien du Niger et de la France
23 mai 2022, 10:23, par
ollo
Nous pensons que les réactions des uns et des autres sont légitimes. En effet, il y a certaines questions qui titillent l’intelligence des populations. Premièrement si Barkhane et TS de Kamboinsé sont intervenus, c’est à quel prix ? Pour cela, les gens redoutent légitimement l’issue réservée à la révision des contrats avec la France réclamée par une bonne partie de la population, notamment les dossiers Présence de l’armée française à Kamboinsé, SITARAIL, Aéroport de Dossin et autres. Deuxièmement, si c’est après le début de l’attaque qu’on a pu obtenir le décollage des avions de Niamey après avis de Paris, c’est que c’est vachement rapide ; peut-être que l’attaque de Bourzanga a duré plus que l’attaque de Nouna, de Solhan, de Inata etc. auquel cas, l’information élémentaire devrait situer les populations sur la durée de cette attaque. Si les terroristes se sont fondus à la population, pourquoi ne pas mettre en place une ceinture et organiser une fouille systématique des concessions, surtout que Bourzanga n’est pas grand comme Paris ? Dans tous les cas, les gens redoutent le scénario du Mali. Les burkinabè ont peur de passer de Gaou à Gnata !.
Nous pensons que les réactions des uns et des autres sont légitimes. En effet, il y a certaines questions qui titillent l’intelligence des populations. Premièrement si Barkhane et TS de Kamboinsé sont intervenus, c’est à quel prix ? Pour cela, les gens redoutent légitimement l’issue réservée à la révision des contrats avec la France réclamée par une bonne partie de la population, notamment les dossiers Présence de l’armée française à Kamboinsé, SITARAIL, Aéroport de Dossin et autres. Deuxièmement, si c’est après le début de l’attaque qu’on a pu obtenir le décollage des avions de Niamey après avis de Paris, c’est que c’est vachement rapide ; peut-être que l’attaque de Bourzanga a duré plus que l’attaque de Nouna, de Solhan, de Inata etc. auquel cas, l’information élémentaire devrait situer les populations sur la durée de cette attaque. Si les terroristes se sont fondus à la population, pourquoi ne pas mettre en place une ceinture et organiser une fouille systématique des concessions, surtout que Bourzanga n’est pas grand comme Paris ? Dans tous les cas, les gens redoutent le scénario du Mali. Les burkinabè ont peur de passer de Gaou à Gnata !.