Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Mariam Sankara insatisfaite des réquisitions du parquet contre Jean-Pierre Palm

’’’’’’’’’’Interrogé à la fin de l’audience, l’épouse du défunt président, Mariam Sankara a déploré ces réquisitions car, selon elle, « beaucoup d’éléments du dossier montrent sa culpabilité.’’’’’’’’’’

Le parquet militaire a requis 11 ans de prison avec sursis contre le colonel-major de gendarmerie à la retraite Jean Pierre Palm. Accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, il lui est reproché entre autres d’avoir débranché la table d’écoutes des services de renseignement de la gendarmerie et d’avoir permis l’arrestation et la détention de plusieurs camarades de Thomas Sankara, au lendemain du coup d’Etat du 15 octobre 1987.

Oui Mariam, espérons que le parquet militaire va revoir les mensonges et les atrocités de torture ordonner par cet individu et le condamner à la hauteur de ses actes.

La peine de sursis à l’encontre de Jean P. Palm est ridiculement légère en comparaison de la transgression des lois et du désastre commis par ce dernier. Ce qu’il a fait fait est criminel et il doit être traités comme tels. Ici on voit que les juges militaires ont été trop prompts à condamner de manière expéditive à une peine injustifiée pour le menteur Jean P. Palm. Les juges feront mieux de montrer sa rigueur et son efficacité dans ce genre de cas pour que sa crédibilité puisse considéré par le peuple.

Jean P. Palm dans ce procès n’est pas un lampiste, ni un bouc émissaire, il était au cœur du coup d’état qui a couter la vie a Thomas Sankara et ses compagnons. Apres il a continué à faire torturer des innocents pour son plaisir. Condamner ce dernier a une peine en sursis, on peut dire que Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, et Kafando, tout le monde est blanc comme neige, et tous les tués de ce coup d’état, des personnes qui sont passées de vie à trépas du fait ce que qu’on peut appeler des tueries pour le pouvoir, finalement, sont morts de peur, ou de rire, ou ont simplement oublié de respirer ? Messieurs les juges militaires, revoyez votre copie car Miriam Sankara a raison, et sa remarque est justifié et legitime.