Burkina : Un deuil de 48 heures décrété après la mort de 41 personnes dont Ladji Yoro dans une attaque dans le Nord

Qui est au mis courant qu’il y a un deuil national ?
Non, je demande, parce que dimanche soir, j’ai été empêché de dormir, par la musique du dancing, qui n’est pourtant pas tout près de chez moi.
C’est anecdotique, mais néanmoins significatif du gigantesque fossé qui continue de se creuser entre le Burkinistan, où l’on meurt par balles, comme de misère et le Ouagaland, où l’on festoie bruyamment, dans l’insouciance la plus totale.
Et même lorsqu’on n’a pas accès aux privilèges de l’élite Ouagalandaise, on se replie en Nazemsamie, pour ne pas voir la misère de nos frères, ni le péril qui nous guette.