Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Dr Lassina Zerbo, Premier ministre : La biographie du nouveau chef du gouvernement du Burkina Faso
11 décembre 2021, 09:33, par
kwiliga
@dorb et d’autres...
Vous écrivez : "on n’a pas le droit d’acheter des armes ailleurs, si ce n’est CHEZ la France" Ham bon ? C’est vrai ça ? De quelle source tirez-vous cette information ? Il semble que récemment, le problème d’hélico pourri, ce n’était ni avec Dassault, ni Arquus, ni Thales,...
Bon, info à vérifier donc.
Sinon, quelques conseils à notre patriote population et en particulier à notre fière jeunesse, pour couper le cordon ombilical qui nous lie à la France.
D’abord quelques principes basiques :
L’économie est à la base de tout et notamment de toute guerre. Pour exemple, tout le monde fout la paix au Bhoutan, parce qu’il n’y a rien à gratter la bas. A l’inverse, les pays africains qui possèdent le plus de richesse (minières, énergétiques,...) sont ceux qui vivent les plus grands désordres et dont les populations connaissent le plus la misère.
On considère la plupart du temps (et souvent à juste titre), que la présence de l’armée française sur nos sols, se justifie par la protection des intérêts économiques des entreprises françaises.
L’erreur étant à mon sens de ne voir que le coté "pillage de nos ressources", ce qui, pour l’exemple du Faso (et contrairement au Niger) reste relativement faible, les exploitations minières n’étant pas gérées par des entreprises françaises. Bien entendu, on pourra toujours me répondre mondialisation capitalistique, intérêts communs des puissants de ce monde, ce à quoi je souscris également.
Néanmoins, plutôt que de s’acharner à ressasser notre mécontentement contre ce pillage de richesse, acharnement qui reste théorique et ne sert qu’à affirmer notre propre impuissance, il nous faut envisager le lien économique sous un autre angle : celui du client. Or ici, tout repose sur notre propre volonté, celle du boycott. Alors évidemment, de la volonté, il en faudra beaucoup.
Car cela signifie ne plus boire de bières ni de sucreries, ou en tous cas, en trouver d’autres, ne plus jamais s’abonner à canal, donc plus de match, ou alors sur beIN Sports, mais acheter Qatar, est-ce mieux ?
Il nous faudra soigneusement éviter tous les produits d’importation, car ils ont transité par des ports sous gestion française, peut-être même sur leurs rails. Il nous faut changer l’organisation du tour du Faso,... et mille autres exemples que notre patriote population et notre fière jeunesse ne sont pas prêtes à vivre.
Vous aviez cru que Sankara nous parlait seulement du Faso Dan Fani ?
@dorb et d’autres...
Vous écrivez : "on n’a pas le droit d’acheter des armes ailleurs, si ce n’est CHEZ la France" Ham bon ? C’est vrai ça ? De quelle source tirez-vous cette information ? Il semble que récemment, le problème d’hélico pourri, ce n’était ni avec Dassault, ni Arquus, ni Thales,...
Bon, info à vérifier donc.
Sinon, quelques conseils à notre patriote population et en particulier à notre fière jeunesse, pour couper le cordon ombilical qui nous lie à la France.
D’abord quelques principes basiques :
L’économie est à la base de tout et notamment de toute guerre. Pour exemple, tout le monde fout la paix au Bhoutan, parce qu’il n’y a rien à gratter la bas. A l’inverse, les pays africains qui possèdent le plus de richesse (minières, énergétiques,...) sont ceux qui vivent les plus grands désordres et dont les populations connaissent le plus la misère.
On considère la plupart du temps (et souvent à juste titre), que la présence de l’armée française sur nos sols, se justifie par la protection des intérêts économiques des entreprises françaises.
L’erreur étant à mon sens de ne voir que le coté "pillage de nos ressources", ce qui, pour l’exemple du Faso (et contrairement au Niger) reste relativement faible, les exploitations minières n’étant pas gérées par des entreprises françaises. Bien entendu, on pourra toujours me répondre mondialisation capitalistique, intérêts communs des puissants de ce monde, ce à quoi je souscris également.
Néanmoins, plutôt que de s’acharner à ressasser notre mécontentement contre ce pillage de richesse, acharnement qui reste théorique et ne sert qu’à affirmer notre propre impuissance, il nous faut envisager le lien économique sous un autre angle : celui du client. Or ici, tout repose sur notre propre volonté, celle du boycott. Alors évidemment, de la volonté, il en faudra beaucoup.
Car cela signifie ne plus boire de bières ni de sucreries, ou en tous cas, en trouver d’autres, ne plus jamais s’abonner à canal, donc plus de match, ou alors sur beIN Sports, mais acheter Qatar, est-ce mieux ?
Il nous faudra soigneusement éviter tous les produits d’importation, car ils ont transité par des ports sous gestion française, peut-être même sur leurs rails. Il nous faut changer l’organisation du tour du Faso,... et mille autres exemples que notre patriote population et notre fière jeunesse ne sont pas prêtes à vivre.
Vous aviez cru que Sankara nous parlait seulement du Faso Dan Fani ?