Le ministre de la santé chez le cardinal Philippe Ouédraogo : L’archevêché de Ouagadougou rejette le compte rendu publié par le ministère

Monsieur Passakziri, avec le respect que je vous dois, vous ne répondez malheureusement pas à votre pseudonyme, parce que vous êtes trop subjectif, et cela vous fait préférer le mensonge à la vérité !

Vous écrivez que "si le clergé veut prêcher sa vision du monde , elle le fait dans ses églises, ça n intéresse que les fidèles" : Depuis quand est-il interdit aux religieux d’enseigner leurs préceptes publiquement au Burkina ? Pour votre gouverne, tous les supports de communications (télé, radio, journaux, livres, internet, etc.) sont autorisés à tout citoyen (qu’il soit religieux ou laïc) pour exprimer dans la plus grande liberté d’opinion.

Nul n’interdit au ministre d’avoir sa vision sur la santé sexuelle et reproductive. C’est plutôt lui qui en veut à l’Eglise d’avoir publié un livre qui expose sa propre vision sur le même sujet pour ses ouailles.

N.B. Dire qu’on n’est pas d’accord avec la vision de l’autre est bien différent de dire que l’autre n’a pas le droit d’exprimer ou d’exposer sa vision. C’est bien ce que le ministre a dit et il a absolument tord de l’avoir dit !