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Affaire Norbert Zongo : Le Conseil d’État français autorise l’extradition de François Compaoré

31 juillet 2021, 08:00, par Ka

Caca : je voudrai ici vous dire, toi et MyMy, l’internaute aux multiples pseudos qui bernent les internautes de bonne foi, que personne au Burkina n’ouvrira une bouteille de champagne pour fêter le retour d’un criminel en puissance, surtout pas la famille Zongo, tant que François Compaoré n’est pas au fond d’une cellule au Burkina.

Le jour où les Burkinabé ont lu ces lignes, ’’’’’’’’’’’’Considérant que la demande d’extradition est ainsi rédigée : "Je soussigné Emile ZERBO, juge d’instruction en charge du cabinet n° 4 du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, Burkina Faso, a l’honneur de requérir l’autorité compétente de la République française en vertu de l’accord de coopération en matière de justice du 24 avril 1961, pour l’extradition de COMPAORE Paul François, de nationalités burkinabé et ivoirienne vers le Burkina Faso. COMPAORE Paul François, né le 11 janvier 1954 à Ouagadougou de COMPAORE B. Maurice et de BOUGOUMA Thérèse marié à Salah COMPAORE née OUEDRAOGO ayant un domicile en France a été interpellé à l’aéroport Roissy Charles DE GAULLE, ce 29 octobre 2017 à 6h 45 mn en exécution d’un mandat d’arrêt délivré contre lui le 5 mai 2017.
COMPAORE Paul François doit répondre des faits d’incitation à assassinats qui sont prévus et punis par les articles 69, 318, 319,320, 324 et 347 du code pénal Burkinabé,’’’’’’’’’’’’’’’’’ caca, toi et le minable illettré MyMy qui ne sait pas écrire qu’avec des lettres majuscules, ce jour-là, le monde entier a compris que la justice Burkinabé a tourné la page de celle de Blaise Compaoré et veut justifier sa crédibilité auprès de son peuple.

Car, tout se paye dans ce bas monde, surtout qu’un dimanche du 13 décembre 1998, aux environs de 16 heures, le Commissariat de police de Sapouy était avisé par des usagers de la route Léo-Sapouy-Ouagadougou de ce qu’un véhicule de marque Toyota de type Land Cruiser 4x4 immatriculé Il J 6485 BF immobilisé à environ sept (07) kilomètres de la sortie sud de Sapouy en direction de Léo était en feu et qu’une personne gravement blessée gisait sur le côté gauche du véhicule.

Les agents de police se transportaient alors sur les lieux pour constater les faits. Le procès-verbal dressé par eux indiquait, qu’en dehors du corps qui gisait à côté du véhicule, il y avait trois autres corps calcinés dans ledit véhicule.

L’enquête de police ouverte à la suite de ces faits permettait d’identifier le véhicule et ses occupants. Il s’agissait de Abdoulaye NJKIEMA dit Ablassé, de Ernest Yembi ZONGO, de Blaise ILBOUDO et de Norbert Zongo. C’est le moment que les assassins payent leurs crimes.

Caca, en 2021, le nouveau patron de la sécurité de l’époque qui était Djibril Bassolé, ne sera plus là pour se jeter à l’eau et arrêter d’autres personnes jusqu’à les raser les têtes et montrer à la télé pour sauver les assassins de Norbert Zongo.

Blaise Compaoré n’est plus là avec sa politique de cul-de-sac suivi des traitements humiliants comme a subi Maitre Halidou Ouédraogo et autres pour leurs luttes contre l’impunité.

Que François Compaoré soit extradé ou pas, la justice Burkinabé a déjà montrer ses preuves. Et je crois que la famille de Norbert Zongo et de David Ouédraogo se sont déjà soulagée de savoir que Blaise Compaoré et son frère ont peur de la nouvelle justice Burkinabé, et ne veulent pas mettre pieds dans le pays qui les a tout donné.


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