Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Vie constitutionnelle au Burkina : « Que faire aujourd’hui si le Mogho Naaba, le Dima de Boussouma ou..., décidait d’être candidat à la présidentielle ? », pose Pr Albert Ouédraogo
12 juin 2021, 18:53, par
Hess
Visiblement une très belle conférence ! C’est le devoir des intellectuels de réfléchir sur les sujets tabous ou des sujets qui nous dérangent. Nous devons nous féliciter d’avoir des personnes dans le pays qui font cela.
Le propos du Pr Albert Ouédraogo est profond et requiert un effort personnel pour en mesurer la portée. La révélation du Pr Ibriga vient justement illustrer la pertinence du propos de son homologue. La qu’est ce n’est pas de constitutionnaliser pour les individus que sont ces chefs. Non ! Il s’agit dans un premier temps de voir quels aspects de ces institutions est ou sont utile.s pour le devenir de la nation. Ensuite décider dans la perspective d’une nation burkinabè, ce qu’elle faut sanctuariser et qui cela impliquerait ! Sinon les chefs que l’on voient dans les meetings sont les premiers fossoyeurs des institutions qu’ils représentent ! Il s’agit justement de ne pas leur laisser le monopole du sujet. Personne ne prétendra que toute tête couronnée est digne !
Bref, tout ceci demande à chacun un effort pour élever sa pensée hors de son ethnie et de penser nation burkinabè. Cet effort n’est pas facile.
Visiblement une très belle conférence !
C’est le devoir des intellectuels de réfléchir sur les sujets tabous ou des sujets qui nous dérangent. Nous devons nous féliciter d’avoir des personnes dans le pays qui font cela.
Le propos du Pr Albert Ouédraogo est profond et requiert un effort personnel pour en mesurer la portée. La révélation du Pr Ibriga vient justement illustrer la pertinence du propos de son homologue. La qu’est ce n’est pas de constitutionnaliser pour les individus que sont ces chefs. Non ! Il s’agit dans un premier temps de voir quels aspects de ces institutions est ou sont utile.s pour le devenir de la nation. Ensuite décider dans la perspective d’une nation burkinabè, ce qu’elle faut sanctuariser et qui cela impliquerait ! Sinon les chefs que l’on voient dans les meetings sont les premiers fossoyeurs des institutions qu’ils représentent ! Il s’agit justement de ne pas leur laisser le monopole du sujet. Personne ne prétendra que toute tête couronnée est digne !
Bref, tout ceci demande à chacun un effort pour élever sa pensée hors de son ethnie et de penser nation burkinabè. Cet effort n’est pas facile.