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Liberté de la presse au Burkina : Une situation « plutôt bonne », selon le rapport 2020

3 mai 2021, 21:03, par Ka

Ce jour 3 mai 2021, le monde entier commémore la 30e journée de la liberté de la presse. Et quelle surprise d’entendre que le Burkina se classe dans les 30e rangs au monde pour sa liberté d’expression. Qui l’aura cru il y a 10 ans ?

Durant les années 1989 jusqu’à l’assassinat du valeureux journaliste Norbert Zongo, et après 1998 à 2015, à part justement Norbert Zongo, la plus part de nos journalistes de la presse écrite, télés, radios, faisaient partie de ces journalistes peu courageux, qui n’initient rien, mais qui sont très alertes pour briser le rêve des autres qui osent, par peur d’un introverti avec ses éléments de gardes présidentiels qui tiraient sur celui qui critiquait à travers, ou même le bruler. Presque tout le monde de la presse n’était que des fossoyeurs a une autre époque.

Depuis le 31 Octobre 2014, 90% de nos journalistes de la presse écrite, en ligne, télé ou radio, ont compris que le travail du journaliste, c’est d’informer, et ce, le plus objectivement possible. Les manipulations et autres trafics d’influence sont en-dehors de ses attributions, voire franchement contraire à la déontologie de la profession. La presse ne doit pas se laisser instrumentaliser par qui que ce soit, surtout pas nos décideurs.

Les jeunes journalistes a ne cité que O.L
Lefaso.net Justine Bonkoungou, Lefaso.net, Dimitri et tant d’autres, ont compris que la liberté de la presse et le respect de la déontologie journalistique vont de pair avec la bonne gouvernance. Dans un pays "développé", le journalisme d’investigation doit exister, mais en vertu de la déontologie, il ne faut pas confondre investigation et calomnie. Il n’y a pas de place pour les affabulations et les rumeurs, en Afrique, elle est déjà assez "pourrie" comme ça ! Un journaliste ne doit pas "manipuler" l’information, mais la traduire sans déformation en lui donnant la juste importance qui découle de son contexte. Toute autre forme de traitement est du ressort de la COMMUNICATION, ce qui n’est pas le même métier. Malheureusement, au Faso, on confond volontiers les deux, ce qui fait des journalistes de véritables "mercenaires de la plume" au service d’intérêts plutôt contestables, et, en tous cas, peu conformes au code de déontologie que beaucoup feraient mieux de relire attentivement.

Conclusion : Pour que la liberté de la presse avance de manière significative au Burkina, les professionnels du secteur, les Autorités de régulation et l’Etat doivent œuvrer au fort renforcement des capacités des journalistes et à une véritable amélioration qualitative des publications, qu’elles soient en ligne ou pas. La presse Burkinabé, comparée à ses consœurs de la sous-région est tellement militante. Bravo et bon courage a notre monde de la presse,
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