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Éducation : Des élèves de Ouagadougou s’opposent aux nouvelles réformes du Bac et du BEPC

30 mars 2021, 15:25, par Zambo zambo

Bonjour à tous.
Pour commencer Bonne Semaine Sainte Chrétienne, remplie de Bénédictions de prière et de grâce.

Sujet passionnant comme nous mêmes avons été des élèves, avec bien sur des revendications en son temps !!!

On ne mobilise quelqu’un que sur la base de ses intérêts !!

L’esclave qui n’ a pas le courage de remettre en cause son statut d’esclave ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort !!!

De Judas, le Christ (Evangiles selon St Jean et St Marc) disait que malheur à celui qui livre le fils de l’homme (par traitrise et intérêt) car il ne mériterait même pas d’être né !!!

Toutes ces situations pour répondre à certains de nos amis Internautes :

De Mène gui :

Est-ce-que nos enfants sont conscients de leur avenir et de leur devenir ? ..... Quelle inconscience ???
Il faut que nous les parents d’élèves nous jouons notre rôle auprès de nos enfants en leur faisant comprendre qu’ils sont entrain foutre leur propre doigt dans leur yeux. Nous empêcherons ainsi aux manipulateurs tapis dans l’ombre d’avoir une main mise sur l’avenir de nos enfants
.

Si c’est maintenant que nous nous réveillons pour jouer notre rôle de parent d’élève on peut deviner que depuis là, après le boulot nous sommes tellement fatigués que nous n’avons pas un temps suffisant à consacrer aux enfants à tel point que des personnes externes arrivent à manipuler notre progéniture tant chérie.
Par contre si le peu de valeur que nous leur inculquons pour être dans le bon chemin est bien acceptée nous n’aurons aucune crainte que nos enfants soient soumis aux manipulateurs dont le premier est la société elle-même car c’est dans l’ordre naturel des choses. Par contre comme les enfants savent que nous ne sommes pas éternels et qu’ils doivent chercher coute que coute leur chemin dans un milieu social Burkinabè de plus en plus semblable au Far West Américain, ils auront la lucidité avec les valeurs que leur inculquons de discerner ce qui est bien pour eux et pour la société dans laquelle ils sont appelés à vivre avec ou sans manipulation. Donc économisons nos vielles énergies à autre chose et laissons les enfants bâtir leur destin. Ce n’est certainement pas aujourd’hui que les élèves Burkinabé vont cesser de porter à la face des gouvernants leurs préoccupations légitimes.
Il en a toujours été ainsi et ceux qui nous gouvernent le savent très très bien et c’est comme çà que nous aimons cette jeunesse.

De SIA :

Votre grève est inopportune, impertinente car le MENAPLN a été clair dans sa déclaration.IL vs a bien dit qu’il n y’aura pas d’impact et que la réforme est purement administrative

Comme on dit souvent, on ne voit pas les oreilles de l’âne quand il va vous terrasser. Le mouvement des élèves est bien opportun et pertinent car il s’agit de leur avenir. Les conditions que vivent actuellement les élèves et les étudiants Burkinabè les ont rendu précocement plus matures que certains de nous adultes, réglés sur la Bière, le PF, le Pou Taoko, le Gonré. Nous avons souvent la propension à minimiser la responsabilité de ces jeunes leur capacité à prendre des responsabilités parce que y contraints par leurs dures conditions de vie et bien évidemment au jugement et à l’étiquetage faciles quand il s’agit d’apprécier des faits sociaux les concernant.
Concernant la clarté/sincérité des déclarations du Ministre elle n’est valable que pour les spécialistes habitués à avaler les couleuvres ou pour les Vuvuzela de Mr Ouaro.

De Nabiiga :

Hei, mes pauvres étudiants, rentrez chez vous pour faire vos devoirs. Les reformes sont ici pour rester. N’gaw.

Oui on peut prendre ses rêves pour des réalités. Ce sont ces genres de malcausette qui mettent le feu aux poudres. En d’autres termes vous pouvez ne pas être d’accord maïs les réformes tiendront et gare à celui qui s’y frotte. J’espère que Mr Nabiiga n’est pas un décideur ou un qui aide à la prise de décision sinon je n’allais pas me tromper en le qualifiant d’apprenti pyromane et qu’il m’en excuse d’ailleurs. Pour un Nabiiga ce n’est peut être pas étonnant car ce sont des attitudes féodales de ce genre qui pousse le Roi à mal agir et à châtier sans ménagement.

Le SG du ministre et son collègue qui sont venus à la rencontre des enfants ne sont pas moins responsables ou responsabilisés que vous. Nous avons affaire à la jeunesse et il faut les écouter. Demain c’est eux, il est donc normal qu’ils s’inquiètent pour leur sort.

Étant en République et non dan un Royaume où c’est la Loi du Nam permettant aux Nabiissi de faire impunément la pluie et le beau temps, il faudra souffrir que les enfants puissent jouir de leurs droits constitutionnels inaliénables

De Le rouge :

Je suis désolé, c’est pas aux enfants d’exiger leur forme d’évaluation. Si on laisse passer cela, demain ils mettrons en cause ce que ferons leurs professeur en classe.

Les enfants n’exigent pas leur forme d’évaluation. Ils demandent simplement aux nouveaux savants illuminés d’appliquer aussi simplement les mêmes méthodes d’évaluation à travers lesquelles ils sont là où ils sont aujourd’hui ? En quoi maintenir les deux sujets au choix en SVT et en Histoire Géo est-il vraiment un drame pour le Burkina si cette pratique a été utilisée depuis lors, quelles améliorations pédagogiques attend-on de cette réformette ? Restons sérieux et ayons de la hauteur d’esprit.

De jean :
...je ne comprends pas ces justiciers qui se sont tus des années quand à cause de l’entrée en 6ème des enfants brillants sont restés sur le carreau, pareil à l’entrée en 2nde..... Pourquoi défendre seulement l’entrée à l’université qui du reste n’est pas mis en cause. Pourquoi cette insensibilité pour les plus jeunes ?
Pourquoi "personnaliser" le problème au lieu de voir le fond

Tu sembles avoir raison émotionnellement mais n’ayons pas la mémoire courte.
En son temps au moment où le saccage du système éducatif à commencé suivant les injonctions du FMI et de la Banque Mondiale il y a de cela plus de 30 ans des voix courageuses se sont élevées dans ce Pays pour dénoncer ces limitations et restrictions du financement des bourses d’études scolaires et universitaires. On a taxé ces gens là de populistes et d’anarcho-syndicalistes. Qu’on voulait économiser pour améliorer le sort des paysans pauvres des campagnes. C’est d’ailleurs une chansons qu’on a entendu récemment quand le front social bouillonnait. Mieux, le FMI et la Banque mondiale ont recommandé avec succès l’abaissement de 55 à 53 voir 50 ans de l’âge de la retraite e la Fonction Publique et beaucoup d’enseignants expérimentés ont été chassés sans préavis des Établissements et comme on n’acquiert pas l’expérience en un jour il ne faut pas s’étonner que le niveau ait chuté drastiquement. Le problème est global mais on peut bien le poser par tranche et personne ne s’est autoproclamé justicier.
Sans rancune


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