Actualités :: « Nous demandons la mise en place d’une commission d’enquête sur les génocides (...)

A la suite de plusieurs autres organisations, les responsables du Cadre d’Expression démocratique (CED) se sont prononcés sur l’actualité nationale, à travers notamment les évènements de Yirgou et de Kaïn. Les dirigeants de l’organisation, avec à leur tête, le coordonnateur, Pascal Zaïda, ont dénoncé la dégradation du tissu social, qu’ils imputent au régime MPP. C’était au cours d’une conférence de presse animée ce mercredi, 13 février 2019 à Ouagadougou.

Dès l’entame de la conférence de presse, Pascal Zaïda a rappelé que le 30 juin 2018, son organisation avait adressé un message au Chef de l’Etat et à la communauté internationale sur les éventuels risques de dégradation de la situation nationale. Fort de la situation, elle avait suggéré la réconciliation nationale, le retour des exilés et la comparution de tous les témoins du putsch de septembre 2014, a-t-il poursuivi.

C’est pourquoi regrette-t-il la non-prise en compte de ses recommandations qui, selon lui, explique la détérioration du climat socio-sécuritaire.
« Vous avez constaté que tous les jours que Dieu fait, la situation du Burkina ne fait que se dégrader », a-t-il déclaré. Parlant des drames de Yirgou (http://lefaso.net/spip.php?article87486) et de Kaïn (https://lefaso.net/spip.php?article87840), Pascal Zaïda les qualifie de « génocides ».

Selon le coordonnateur du CED, les chiffres fournis par le gouvernement et la société civile sur ces drames sont contradictoires. D’où la nécessité d’établir, poursuit-il, la vérité par la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités devant la justice.

Pascal Zaïda estime qu’il y a un manque de volonté du gouvernement à faire la justice sur ces drames. C’est pourquoi lui et ses camarades du CED invitent-ils l’ONU (Organisation des Nations-Unies) et la CPI (Cour pénale internationale) à s’auto-saisir pour faire la lumière. A leur avis, ces faits « sont des crimes contre l’humanité ».

Le retour des exilés et la réconciliation nationale ont été entre autres des préoccupations abordées par les conférenciers.

Concluant à l’incapacité du régime MPP à diriger le pays, Pascal Zaida et ses camarades ont demandé la démission du président Roch Kaboré. « S’il aime son pays, il n’a qu’à rendre sa démission et sortir par la grande porte », a suggéré Pascal Zaïda.

Edouard K. Samboé
samboeedouard@gmail.com
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