Actualités :: Financement de l’éducation : Plus de 800 millions de F CFA à recouvrer au (...)

Le vendredi 13 mai 2005, à l’hémicycle, le député Achille M. J. Tapsoba du groupe parlementaire CDP était l’auteur d’une question orale suivie de débats sur la gestion du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER).

Créé le 15 février 1994 par décret N°94-071/PRES/MFPL/MESSRS/MEBAM, ledit fonds se veut un cadre de mobilisation de ressources additionnelles en vue de contribuer à la dotation des établissements et services en équipement, appuyer la réalisation d’infrastructures d’enseignement ou de recherche, octroyer des prêts aux étudiants pour de meilleures conditions d’études et de formation, entre autres choses.

Aussi, le député Achille Tapsoba, qui avait en face de lui le ministre Laya Sawadogo des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, attendait de celui-ci le bilan financier de la mobilisation de ce fonds depuis sa création, le nombre d’étudiants et structures ayant bénéficié des différents prêts et enfin la définition du système de remboursement ; car l’auteur de la question orale se demande si l’Etat sera en mesure de rentrer dans ses fonds et permettre ainsi aux étudiants des promotions à venir d’en tirer tous les avantages.

Comme réponses à ces trois questions essentielles, le ministre Laya Sawadogo a fait remarquer que depuis 1994 donc, 36.639 prêts d’études ont été accordés pour un montant de 5 850 795 000 F CFA.

Depuis l’année académique 2000-2001 qui a vu l’institution d’une aide de 130 000 F CFA pour les étudiants des première et deuxième années à des conditions et critères précis, ce sont 42 598 étudiants qui en ont bénéficié pour un montant total de 5 505 160 000 F CFA. Sur décision de son comité directeur, le FONER a financé pour un (1) milliard de F CFA, des projets.

Une stratégie pour le recouvrement

Dans l’optique du recouvrement des prêts, le FONER, comme l’a indiqué le ministre de tutelle Laya Sawadogo, a arrêté une stratégie qui, dit-on, vise à localiser et suivre les bénéficiaires dans leur situation présente, informer les redevables et les partenaires du démarrage de la période de recouvrement et procéder au recouvrement effectif par les retenues à la source pour les agents de l’Etat, et arrêter une formule de remboursement pour les autres redevables.

A ce jour, le cumul des créances s’élève à 818 270 000 F CFA avec un intérêt de 24 548 100 F CFA ; et seulement un montant d’environ six (6) millions de F CFA provenant essentiellement des agents du secteur privé ou du secteur informel, a été récolté au titre des recouvrements.

C’est ainsi que, pour un remboursement des prêts, le FONER dit compter sur des institutions comme le ministère des Finances et du Budget, le Conseil national du patronat burkinabè, l’ONATEL, la SONABEL, la SOFITEX, entre autres sociétés jugées grands employeurs ou encore l’association professionnelle des banques et établissements financiers. Des questions de députés (49 députés étaient présents) ont porté sur la gestion du FONER qui pourrait être confiée au ministère des finances et du budget, ainsi qu’une revue à la hausse des montants accordés.

Plusieurs autres contributions ont été apportées par ceux-ci pour une gestion efficiente dudit fonds ; tout en lui garantissant au mieux une pérennité pour les générations à venir.

Philippe BAMA
Le Pays

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