Les barrières de contrôle de la gendarmerie de Yako, chef-lieu de la province du Passoré (dans région du Nord) ont été incendiées le lundi, 9 mai 2022 par des commerçants.
Les manifestants protestaient ainsi contre l’interpellation de leur président dans des conditions qu’ils ont jugées humiliantes.
« Selon plusieurs sources locales, tout aurait commencé le samedi dernier lorsque le président des commerçants de Yako, El hadj Oumarou Kanazoé, a été conduit, menottes aux poignets, à la brigade de gendarmerie pour refus de présenter sa carte d’identité dès la première injonction. Un acte jugé humiliant par la communauté commerçante de la ville qui a réclamé et (aurait) obtenu le même jour la libération de son premier responsable puis exigé la levée du point de contrôle. Alors qu’une médiation était en cours ce lundi, un groupe de manifestants est allé saccager et incendier le check-point », avait relaté le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, déplorant ces actes de vandalisme.
Fort heureusement, la quiétude semble revenir trois jours après ce triste spectacle. C’est ce que rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB), à travers une publication de ce jeudi 12 mai 2022.
L’agence de l’État précise que ce retour à de meilleurs sentiments a été facilité par les autorités administratives, coutumières et religieuses. « Les commerçants ont promis de rétablir les barrières afin que les gendarmes reprennent leurs activités de contrôle », informe l’AIB.
Lefaso.net
