Actualités :: Politique : Les partis PDP-PS et le PRIT-LANNAYA souhaitent le report des (...)

Les partis politiques PDP-PS et PRIT-LANNAYA ont appelé ce jeudi 11 juin 2020, au report des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou. En lieu et place, ils proposent une transition d’une durée de 3 ans maximum.

La Conscience pour un moratorium électoral (Consemel), un regroupement des partis politiques PDP-PS et PRIT-LANNAYA n’est pas pour la tenue des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020. Elle l’a fait savoir ce jeudi 11 juin 2020 au cours d’une rencontre avec la presse. Pour Drabo Toro du PDP-PS, la demande de sursoir aux élections de novembre est une démarche visant à garder la permanence de l’Etat partout, donc l’unité du peuple tout entier. Pour le moment, selon lui, l’insécurité est réelle et il faut chercher à finir d’abord avec cette situation. Les populations ne sont pas prêtes pour des élections.

Pour la Consemel, un différé est un moindre mal si on se donne les moyens de résoudre les problèmes qui sont posés. Si cela n’est pas fait, elle croit savoir que la démocratie au Burkina sera revêtue des oripeaux de la « démoncrature », de la violence, de la stagnation économique ou croissance sans développement. La Consemel est convaincue que sans le différé, le Burkina Faso sera dans un grand gouffre. Ce qui va conduire à la disparition de la vraie démocratie populaire et utilitaire.

Les journalistes présents à la conférence de presse

En lieu et place de la tenue des élections, la Consemel propose une transition de 3 ans. Selon Mamadou Kabré du PRIT-LANNAYA, deuxième orateur du jour, pendant ces trois ans, les autorités choisies travailleront à créer les conditions nécessaires et suffisantes pour une élection véritablement démocratique. Au cours de ces trois ans également, l’on pourrait selon lui, aboutir à une prise de conscience véritable d’un retour à nos valeurs cardinales pour un meilleur vivre ensemble. La transition à leur sauce se veut sans parti pris.

Pour la mise en œuvre des institutions, ils suggèrent un présidium à la tête de l’Etat composé de représentants de tout le pays. Le gouvernement dans ce cas sera composé de partis politiques, d’organisations de la société civile et de représentants des forces morales et de défense. Il y aura également l’Assemblée nationale de la transition, le Conseil supérieur de la communication, le Conseil constitutionnel…
Après avoir pacifié le pays, des élections pourraient être enfin organisées.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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