Actualités :: Elections municipales de 2006 : La CENI et les partis politiques accordent (...)
Moussa Michel Tapsoba, président de la CENI

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rencontré le 21 décembre 2005 les partis politiques dans la salle de conférences de la Chambre de commerce d’industrie et d’artisanat de Ouagadougou.

Au menu des échanges, le nouveau chronogramme des activités de la CENI pour l’organisation des élections municipales du 12 mars prochain et la clarification de certains points y relatifs.

A la suite du report des élections municipales du 12 février au 12 mars 2006, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a revu son chronogramme de travail. Pour mieux partager le nouveau chronogramme, elle a rencontré les partis politiques dans la matinée d’hier 21 décembre 2005. Il ressort que la mise à jour du fichier électoral national s’étale du 3 décembre 2005 au 4 février 2006.

Quant à la réception des déclarations des candidats, elle va s’étendre du 2 au 11 janvier prochain. Du 18 au 25 du même mois, se dérouleront les travaux de validation des candidatures, prévoit la CENI. La date du 18 février 2006 est retenue par la Commission pour l’adoption des bulletins uniques définitifs. Les élections municipales auront lieu le 12 mars et les résultats provisoires, attendus pour le 28 mars 2006.

La proclamation des résultats définitifs des municipales se fera le 16 avril 2006 par le Conseil constitutionnel. Bien d’autres activités sont prévues en amont et en aval de ces élections.

Au delà de cette information relative au report, la CENI s’est prêtée aux questions des responsables et représentants de formations politiques sur l’organisation des élections municipales de l’année prochaine. La préoccupation majeure des partis politiques a tourné autour du dossier de candidature aux élections municipales. Certains estiment que le nombre des pièces à fournir est élevé et sont « par conséquent difficiles à réunir surtout dans le Burkina profond ». D’autres dénoncent la présence de l’acte de naissance parmi les pièces, « surtout que cela n’est pas exigé par le code électoral ». En réaction, le président de la CENI, M. Moussa Michel Tapsoba a précisé que son institution « n’invente pas le dossier de candidature », mais s’inspire du code électoral. Le ton avait commencé à monter.

Il reconnaît avec les partis politiques que l’acte de naissance n’est pas une pièce exigée par le code électoral. Toutefois, Moussa Michel Tapsoba, pense qu’avec cette pièce, il sera plus aisé de dresser l’affiliation des candidats et surtout de s’assurer de leur majorité (18 ans) comme le prévoit le code électoral.

Par ailleurs, les partis politiques ont exprimé des inquiétudes concernant la circonscription électorale, la fiabilité du fichier électoral, la prise en charge des délégués dans les bureaux de vote. Sur le premier point, la CENI par la voix de son vice-président Bamitié Karama, a donné sa lecture de l’article 246 du code électoral. Les partis politiques ne sont pas tenus d’être présents (avec 3 candidats par village et/ou par secteur) dans toutes les communes, mais ils sont tenus d’être dans tous les secteurs d’une même commune ou arrondissement, précise le vice-président.

Des responsables et représentants des partis politiques présents dans la salle, ont manifesté leur désaccord de cette compréhension. M. Karama poursuit en indiquant que la justice pourra les départager. Concernant la fiabilité du fichier électoral, la CENI annonce que des activités de « purge » et de corrections sont en cours. Elle ajoute qu’elle reste ouverte à l’audit international du fichier demandé par le PDP/PS. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a déjà entamé la sélection des experts dans ce sens.

Seulement, précise la CENI, il va falloir attendre le dénouement du différend qui l’oppose à l’UNDD devant la justice. La CENI s’est en outre déclarée favorable à une prise en charge des délégués des partis politiques dans les bureaux de vote bien que cela ne soit pas inscrit dans le code électoral. Mais a-t-elle regretté, les partis ne facilitent pas toujours la tâche par le dépôt tardif des listes.

Des partis politiques demandent une révision exceptionnelle des listes électorales avant les élections municipales. A cette préoccupation le président de la CENI a été clair : « le gouvernement nous a écrit pour dire qu’il n’y aura pas de révision exceptionnelle de listes ». En revanche, Moussa Michel Tapsoba lance déjà un appel aux inscrits dont les noms auraient été omis ou qui comporteraient des erreurs, à s’adresser aux démembrements de la CENI pour les corrections.

Koumia Alassane KARAMA


Association des municipalités du Burkina Faso : Un manuel à l’usage des maires et conseillers municipaux

L’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a organisé un atelier de restitution sur un « manuel de l’élu local », le 9 décembre 2005 à Ouagadougou.

Ce manuel met à la disposition des élus locaux des outils appropriés susceptibles de renforcer leurs capacités de gestion des communes. En effet, sur ses 26 pages imprimées, il répond à des questions essentielles relatives à la vie des collectivités territoriales. Qu’est-ce que la décentralisation ? Comment est organisé un conseil municipal nouvellement installé ? Quelles sont les attributions du maire et de ses adjoints ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles des éclaircissements ont été apportés.

Le manuel vient compléter ainsi le Vade mecum, un ouvrage élaboré par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation qui traite du même sujet. Le secrétaire général du ministère de la Défense, Mamadou Barry, auteur de ce guide, s’est chargé de sa présentation. Plusieurs partenaires de l’AMBF ont assisté à cette cérémonie.

« Le manuel de l’élu local » est un projet de l’AMBF et de la Fédération canadienne des municipalités (FCM). Il traduit les conclusions d’un séminaire qui a porté sur « le rôle et les responsabilités des élus locaux » les 1er et 2 février 2005 à Ouagadougou. Pour le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Célestin Koussoubé, 1er vice-président de l’AMBF, le manuel arrive à point nommé dans le contexte actuel du processus de décentralisation dans notre pays.

Séraphine SOME
Source AMBF

Sidwaya

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