Suite à la démission de trois députés du PAREN, à savoir
Sanou W. Stéphane, Drabo / Kanyoulou Joséphine et Bado D.
Raphaël, le bureau PAREN de Réo, au nom de tous les
militants de Réo, vient par la présente traduire tout son soutien
au bureau politique national et à vous-même. La population
militante de Réo tient à vous rassurer qu’elle n’est en rien
ébranlée par ces départs.
S’agissant du député Sanou W. Stéphane, nous tenons à lui
dire merci pour le travail abattu en quatre ans de lutte au sein du
PAREN.
Nous le savions sollicité de toutes parts mais nous
avions cru à sa ferme détermination, à sa moralité et à son
éducation ; nous regrettons qu’il ait fini par succomber.
Quant aux députés Bado Déma Raphaël et Kanyoulou
Joséphine, vous n’ignorez pas, frère président, que nous
n’avons jamais cru en ces personnes pour porter le flambeau
de notre doctrine et nous défendre au sein de la représentation
nationale. Aujourd’hui, l’histoire nous a donné raison ; avec leur
départ, la confusion s’estompe dans le ciel du PAREN et les
horizons sont dorénavant beaucoup plus clairs pour notre
combat.
Toutefois, frère président, il est des choses que nous ne
pouvons tolérer au sein du PAREN : ces parvenus ont trahi leur
base ; ils ont abusé de sa confiance en se vendant sans
consultation préalable aucune de leurs électeurs. C’est insultant
et c’est grave.
Nous refusons qu’au PAREN aussi, le peuple ne
serve qu’à voter et à rien d’autre. Nous, nous décidons de suivre
ceux que nous avons mandatés et nous nous réservons le droit
de leur demander des comptes non seulement en fin de
mandat mais également au cours de leur mandat. Face à cette
trahison, nous venons vous demander d’user de toutes vos
capacités pour que leur démission soit totale. En effet, s’ils ne
sont plus au PAREN, c’est qu’ils ne représentent plus ceux qui
les ont votés.
Ils devront en toute logique nous rendre nos sièges à
l’Assemblée nationale et permettre à leurs suppléants de
continuer à défendre les intérêts de cette frange de la population
burkinabè qui a voté PAREN. Si cela n’était pas fait, nous
prendrions nos responsabilités face à ces traîtres. Avec l’arrivée
du PAREN sur la scène politique nationale, rien ne sera plus
jamais comme avant.
Vous redisant notre ferme mobilisation et notre détermination à
nous battre pour notre idéologie, veuillez agréer, frère président,
nos salutations militantes.
Liberté - Solidarité - Fraternité
Réo, le 22 juin 2005
Pour le Bureau politique de Réo
Le Président
Edouard Robert BAYALA
