Lors de la marche de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) pour exiger la libération de Noël Yaméogo, une déclaration avait été remise aux autorités nationales par l’intermédiaire du haut-commissaire du Boulkiemdé.
Dans cette déclaration, la section communale de l’UNDD dénonçait l’arrestation de Noël Yaméogo et parlait à cet effet d’"otage politique" pour empêcher l’opposition de réaliser l’alternance.
La réaction du ministre de la Sécurité, Djibril Bassolé, ne s’est pas faite attendre. Dès le lendemain 31 octobre 2004, l’UNDD recevait la réponse à sa lettre.
Dans sa réponse, le ministre de la Sécurité a fait savoir à l’UNDD que Noël Yaméogo fait l’objet d’une poursuite judiciaire et qu’il ne comprend pas que le parti de Hermann Yaméogo à propos de cette affaire parle d’"otage politique" dans sa correspondance.
Dans sa lettre, Djibril Bassolé précise que "l’UNDD en tant que telle n’a pas été mise en cause". L’opposition burkinabè, ajoute-t-il "n’a rien à voir avec ce que Hermann a entrepris". Il a donc demandé à l’UNDD de ne pas faire de la confusion en politisant l’affaire dite Hermann Yaméogo.
Noraggo Paul HIRY
Le Pays
