Actualités :: Déguerpissement des transporteurs de la gare routière : Le commandant de la (...)

Une mosquée se dressait au centre de la gare routière de Bobo-Dioulasso. Elle avait été épargnée lors du déguerpissement des occupants de ladite gare. Les services techniques municipaux qui avaient promis de revenir sur l’édifice se sont heurtés, le lundi 26 juillet, à la résistance des fidèles.

Les 19 et 20 juillet 2010 dernier, on se rappelle que les occupants de la gare routière de Bobo-Dioulasso avaient été obligés de quitter les lieux sur ordre de la municipalité. Ils étaient « aidés » dans leur déguerpissement, d’un bulldozer qui démolissait tout sur son passage.

Les autorités, conscientes de ce que représente un lieu de culte pour les fidèles, avaient épargné la mosquée en promettant toutefois d’y revenir. Mais, ce retour n’a pas été aussi facile, car l’engin de terrassement s’est trouvé face à la résistance des fidèles qui disent « n’avoir jamais vu de leur existence, la destruction d’une mosquée ».

Le tout nouveau commandant de la police municipale de Bobo-Dioulasso, le commissaire Henri Sanou sera victime d’un jet de projectiles des résistants. Selon des sources proches de la police municipale, le commissaire, grièvement blessé, a été transporté aux CHU Souro Sanou mais, fort heureusement, son état n’inspire pas d’inquiétude.

Malgré le mécontentement des fidèles, la mosquée a été démolie à part le minaret qui se dressait toujours au moment de notre passage. Mais selon les services techniques de la municipalité, l’engin s’est retiré pour repartir avec cette fois, du renfort « pour terminer le boulot ».

Il faut souligner que la mosquée avait été épargnée dans un premier temps, pour permettre à ses responsables de prendre tout ce qui est utile avant le passage du bulldozer. Mais ceux-ci ayant demandé que la mosquée soit maintenue, n’y ont rien pris, convaincus que l’édifice n’allait pas être touché. Pourtant, la mosquée a été détruite avec à l’intérieur, les nattes, les documents, les bouilloires et les récipients.

Auparavant ceux qui avaient tenté de sauver quelques effets avant l’arrivée de l’engin ont été menacés de lynchage par les tenants du « Nous pas bouger ». La tension était toujours vive au sein des fidèles après le passage de l’engin.

Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr) et Dramane Samboré

(Stagiaire)

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