L’Association pour la promotion du développement économique et social de Bobo Dioulasso (APDES-B) a, dans le cadre de son programme d’activités, organisé samedi 26 mai dernier à l’Espace rencontre jeunesse de Dafra une conférence publique sur "Jeunesse et sexualité", à l’intention surtout des enfants de la rue de Bobo.
En raison de leurs conditions sociales, les enfants de la rue n’ont très souvent pas accès aux différentes sensibilisations à la vie sexuelle de la jeunesse. Ils constituent pourtant l’une des couches sociales les plus exposées aux maladies sexuellement transmissibles et à la délinquance sous ses différentes formes. C’est pour, un tant soit peu, combler ce déficit que l’Association pour la promotion du développement économique et social de Bobo (APDES-B) a entrepris d’organiser des conférences publiques dans les différents arrondissements de la ville à l’intention des enfants des centres sociaux.
Outre ce public expressément ciblé, ces rencontres connaissent la participation des élèves des établissements secondaires de Bobo. L’objectif recherché, selon Drissa Sanon, président de l’APDES-B, c’est d’amener les enfants de la rue à adopter une bonne conduite de vie. Pour ce faire, ils ont été sensibilisés aux conséquences d’une vie sexuelle peu disciplinée de même que celles de la consommation de tabac, d’alcool, de drogue, etc.
La conférence publique de Dafra a été animée par Magloire Kam, attaché des affaires sociales en service à la direction provinciale de l’Action sociale du Houet, et suivie en majorité par les pensionnaires du centre social de Ouezzin-ville. Dans son exposé liminaire, le conférencier a livré aux enfants des informations sur les risques encourus à travers l’absorption de certains stupéfiants locaux (tabac, alcool, drogue, etc.) et, surtout, sur les maladies sexuellement transmissibles et le Sida. Il leur a également prodigué des conseils pour éviter ces maladies et mener une vie plus saine.
L’APDES-B a été soutenue dans cette démarche par la Maison des associations de lutte contre le Sida (MAS).
Par Paul-Miki ROAMBA
Le Pays
