Le risque zéro n’existe nulle part. Cependant, dans la vie professionnelle, certains métiers comportent plus de risques que d’autres. C’est le cas de celles qu’on nomme pudiquement "les professionnelles du sexe".
L’une d’entre elles travaillant dans un bar au secteur 15 (Ouezzin-Ville) de Bobo-Dioulasso, n’est pas près d’oublier la mésaventure qu’elle a vécue, la semaine dernière à sa descente.
En effet, alors qu’elle se rendait à son domicile situé au secteur 17 (Sarfalao) de la ville, elle fut accostée par trois individus. Ces derniers, après l’avoir ligotée, la violèrent à tour de rôle.
Après avoir atteint leur objectif, une discussion s’engagea entre eux, pour savoir s’il fallait la laisser en vie ou non. Après leur conciliabule, ils s’éloignèrent de leur victime. Mais ils rebroussèrent chemin après quelques centaines de mètres pour se diriger vers celle-ci.
Heureusement pour cette dernière, un automobiliste qui passait par là, braqua ses phares sur la jeune fille. Les délinquants de peur d’être démasqués prirent leurs jambes à leur cou. L’homme arrêta son véhicule et détacha la fille qui était toujours ligotée.
Son patron à qui elle raconta, les larmes aux yeux, sa mésaventure, décida que désormais elle ferait son service uniquement dans la journée en attendant de trouver un domicile non loin du bar.
Ses agresseurs sont-ils ses clients ou de simples rôdeurs qui ont voulu satisfaire leurs bas instincts sur une demoiselle qui se promènait seule dans la nuit noire ?
En tout cas, elle doit une fière chandelle à l’automobiliste sans l’intervention duquel au bon moment, il se serait peut-être passé quelque chose de plus grave.
Guillaume
L’Observateur Paalga
