Actualités :: Femmes : s’affirmer d’abord, s’assumer ensuite

“Je me sens seule au milieu de ces hommes...”, a dit avec un air mi-consterné, mi-sérieux, la présidente du Liberia Helen Johnson Sirleaf à la cérémonie d’ouverture de la XXXIe session ordinaire de la CEDEAO.

Véritable cri du cœur, cette “complainte” de la présidente du Liberia est un plaidoyer auprès de ses pairs sur la nécessité d’une plus grande implication des femmes dans les sphères de décision. “Chères sœurs, faites en sorte qu’il n’y ait plus de postes où les femmes ne sont pas inscrites aux premières loges”, a confessé Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat à l’occasion de la présentation de vœux des associations féminines du Burkina à sa personne.

Tout cela, pour dire qu’il faut nécessairement que les hommes desserrent “l’étau” afin que celles qu’ils prétendent être leur moitié puissent avoir leur place au soleil. La promotion de la femme est devenue de nos jours plus qu’un impératif.

A ce sujet, le gouvernement a déjà donné le ton en donnant son quitus pour le quota de 30 % de la représentativité des femmes au niveau des sphères de décision. Cependant l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Il appartient aux femmes de se battre pour mériter leur place qui ne leur sera jamais donnée comme du pain béni.

Se terrer derrière la notion de “sexe faible” ou passer le temps en vaines lamentations et en pleurs hypocrites le tout sur fond de “diabolisation” des hommes, s’apparente à un aveu d’échec cuisant. Les femmes doivent rompre avec les propos du genre : “Je n’ai rien à dire”, “je ne veux pas m’afficher”, ou encore “j’ai peur du qu’en dira-t-on”, et oser s’afficher.

En tous les cas, l’expérience a montré que la femme a les mêmes possibilités que l’homme. Condoleezza Rice, Angela Merkel, Hadja Rabiatou Diallo et Hillary Clinton sont des références. Et l’ambition de Segolène Royal démontre bien que les femmes ont bel et bien les capacités nécessaires pour conduire le “navire” politique.

C’est pourquoi les femmes du Burkina doivent accepter elles aussi de jouer leur partition, afin que le quitus donné ne soit pas un simple cadeau mais le début de la réparation d’une injustice qui n’a que trop duré.

Aline Verlaine KABORE

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