Suite à l’écrit paru dans les quotidiens de la place du jeudi 24 août 2006 et intitulé : LlDEJEL : la section du Yatenga demande la démission de M. Ousmane Nacro, je voudrais en ma qualité de responsable de l’antenne LlDEJEL du Yatenga apporter à l’opinion publique, aux lecteurs et à tous les militants et sympathisants de la LlDEJEL, un éclairage sur le contexte et les motivations qui ont prévalu à la publication de cet écrit par rapport auquel nous déclinons toute responsabilité.
Nombreux ont été ceux qui, dès la parution de l’écrit de Monsieur A.Wahabo Ouédraogo, au nom de la section LlDEJEL du Yatenga, m’ont saisi pour comprendre et marquer leur surprise et inquiétude lorsqu’ils ont constaté que je n’en étais pas le signataire ; je les en remercie car cela témoigne de l’intérêt qu’ils portent à notre association qui n’a pas l’habitude de s’illustrer ainsi.
En tant que défenseur des droits humains et des libertés, il est loin de moi l’idée de nier au sieur A. Wahabo Ouédraogo le droit d’user de sa liberté d’expression, au contraire !
Cependant je voudrais préciser que M. A. Wahabo qui est un sympathisant de la LlDEJEL (c’est à ce titre qu’il a été sollicité pour l’observation des élections présidentielle et municipales au compte de la LlDEJEL) n’a pas encore le statut de membre actif et ne possède pas une carte de militant. Comment alors peut- il écrire au nom des militants d’une structure à laquelle il n’a pas encore adhéré ? De quelle pression a t- il été victime pour agir ainsi ? Si des gens que nous connaissons bien l’ont utilisé à dessein pour salir le nom du président et celui de toute la LlDEJEL, je pense qu’ils ont parié sur le « mauvais cheval ».
A Monsieur Wahabo Ouédraogo et à ses parrains, je dirai que la LlDEJEL et son président se portent bien, et pour peu qu’ils s’en donnent la peine, ils se seraient épargnés d’un tel acte d’usurpation indigne de défenseurs des droits humains et des libertés. Par rapport aux attaques dont nous faisons l’objet, depuis la dérive démocratique du 12 août 2006, le bureau national, en accord avec les responsables des antennes provinciales de la LIDEJEL, a décidé de ne pas répondre pour tomber dans le jeu de ceux qui digèrent mal « leur victoire ».
La réaction de la LlDEJEL sera le fruit d’une réflexion collective, comme à ses habitudes, et interviendra en temps opportun à la hauteur de l’ampleur de la tragédie que viennent de vivre les associations de défense des droits humains et des libertés. Au nom de l’antenne du Yatenga, je voudrais présenter toutes mes excuses aux militantes et militants de la LlDEJEL et réitérer tout notre soutien et encouragement au président Ousmane Nacro.
Fait à Ouahigouya le 24 août 2006
Pour l’Antenne LlDEJEL du Yatenga
Le Responsable
Ibrahima TRAORE
Professeur Certifié
