Actualités :: Droits de la femme : « Mon épouse n’est pas mon égale, elle est supérieure à (...)

Au cours d’un panel organisé par l’amicale des femmes parlementaires, le mercredi 8 mars 2029, le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, a prononcé un discours mettant en exergue les droits des femmes et le pouvoir qu’elles ont.

« Pour ma part, ma conviction est toute faite : mon épouse n’est pas mon égale, elle est supérieure à moi ». Cette déclaration du président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, a reçu de vifs applaudissements. Le premier responsable de l’ALT s’est justifié : « Car sans elle, je ne serai jamais arrivé où je suis. Car sans elle, je n’aurai pas pu faire ce que je fais. C’est elle qui porte tous les jours. C’est grâce à elle que je me lève chaque matin avec l’espoir de pouvoir être meilleur ».

Par ce témoignage, Dr Ousmane Bougouma a souhaité qu’il faille avoir conscience de la valeur que la femme représente dans la société. « Vous êtes supérieures aux hommes. Il faut partir de là », a-t-il déclaré aux femmes parlementaires.

Puisqu’il s’agit de la Journée internationale des droits des femmes, le président de l’ALT est revenu sur leur revendication. « Qui vous refuse ces droits ? Ce sont nous les hommes. Vous savez pourquoi ? Parce qu’on a peur. On a souvent peur du pouvoir de la femme parce qu’on a conscience que la femme a un pouvoir. Et lui donner les droits, nous serons beaucoup plus à un niveau inférieur. C’est cette peur qui anime les hommes », a-t-il affirmé.

« C’est donc à vous les femmes, toujours selon Dr Ousmane Bougouma, de savoir rassurer vos époux, vos frères, de ce que les droits que vous revendiquez n’ont d’autres objectifs que de construire une société beaucoup apaisée ».

Au Burkina Faso actuellement, pour Dr Ousmane Bougouma, la femme n’est pas seulement l’autre moitié. Elles sont plus de 50% de la population. « Comment nous allons nous développer en laissant plus de 50% de nos populations de côté ? », s’est-il interrogé. « J’ai la conviction que le jour où nous accepterons de donner à la femme sa juste place dans notre société, nous prenons votre envol définitivement vers le développement et surtout, vers une paix durable », a-t-il conclu.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Mutilations génitales féminines : De nouveaux outils pour (...)
Fait divers : Le mariage ou la mort
Insécurité à Pô : L’assommeur de boutiquiers arrêté
Fait divers : Quatre fillettes foudroyées à Sérékéni dans (...)
Bien-être familial au Burkina : Mettre fin à l’éclatement (...)
Lutte contre le Sida : Les Assemblées de Dieu forment (...)
Université de Ouagadougou : Le MEFA déplore les méthodes (...)
Fait divers de sacré : Mariage forcé
CNRST : Pour des échanges francs et ouverts avec le (...)
Recherche scientifique : Pour une valorisation de (...)
Pr Jean-Gabriel Ouango : "Le SYNTSHA n’a jamais demandé (...)
Université de Ouagadougou : Les nouvelles mesures du (...)
Enseignement privé laïc : L’UNEEP-L rejette les (...)
Amicale des anciens enfants de troupe : Le siège au (...)
Hôpital Yalgado Ouédraogo : Des travailleurs marchent sur (...)
Marche sur la présidence de l’université de Ouagadougou : (...)
Dialogue islamo-chrétien au Burkina : Renforcer les (...)
Total Burkina : Telimagaz investit les cuisines de la (...)
Université de Ouagadougou : les menaces de l’ANEB, les (...)
Propriété intellectuelle : Valoriser et protéger les (...)
Universités du notariat d’Afrique francophone : Une (...)

Pages : 0 | ... | 33474 | 33495 | 33516 | 33537 | 33558 | 33579 | 33600 | 33621 | 33642 | ... | 36582


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés