Actualités :: Hôpital Yalgado Ouédraogo : Des travailleurs marchent sur le ministère de la (...)
Christine Naré, DG de l’hôpital Yalgado

Les travailleurs du Centre hospitalier universitaire Yalgado- Ouédraogo (CHU-YO) ont, à travers le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), organisé un sit-in suivi de marche dans la matinée du 10 mai 2007.

Ils ont marché de l’hôpital Yalgado au ministère de la Santé, où ils ont remis au secrétaire général, Gabriel Ouango, une lettre de protestation et d’interpellation pour plus de respect à l’égard des droits démocratiques et sociaux des travailleurs du CHU-YO.

C’est au rythme de la chanson "Viima ya kanga" que les travailleurs ont quitté, autour de 8h, le CHU-YO pour se rendre au ministère de la Santé. On pouvait lire sur certaines pancartes : "paiement immédiat de toutes les sommes dues aux travailleurs du CHU-YO" ; "non à la nomination du 14/03/07 du représentant des travailleurs au conseil d’administration du CHU-YO et respect des textes en vigueur" ; "des équipements, du matériel de soins en quantité et qualité suffisantes pour le CHU-YO".

Après environ un heure de marche, les travailleurs ont été reçus par le secrétaire général du ministère de la Santé, Gabriel Ouango. Auparavant, les marcheurs ont scandé : "On ne veut plus Yoda" (NDLR : le ministre de la Santé, Alain Yoda). "On ne veut plus Naré (NDLR : la directrice générale du CHU-YO, Christine Naré) ; "On a faim"...

En remettant la lettre au secrétaire général du ministère de la Santé, le secrétaire général du SYNTSHA, section du Kadiogo, Pissyamba Ouédraogo, a dit en substance que par cette marche ils demandaient au ministère davantage d’efforts dans le traitement des conditions élaborées dans la plate-forme revendicative.

Le secrétaire général, Gabriel Ouango, s’est dit étonné qu’il y ait cette escalade dans la mesure où, dit-il, "au niveau du ministère, il y avait dans les discussions des solutions concrètes qui ont été proposées pour la fin du mois de mai et qui seront appliquées compte tenu de l’engagement du gouvernement". Il fera savoir que "nous n’avons absolument rien d’autre à dire , parce que les travailleurs disent qu’ils ne sont pas satisfaits".

Après avoir reçu la lettre de protestation, il a fait la promesse qu’ils l’examineraient avec attention mais dans le contexte général de leur collaboration avec les partenaires sociaux. Mais avant de prendre congé des marcheurs, le secrétaire général du ministère de la Santé a tenu à faire une précision : "Je tiens à vous répéter que nous sommes pour les manifestations légales, mais l’occupation de l’hôpital ou de tout autre formation ne sera plus tolérée."

Et Pissyamba Ouédraogo d’indiquer qu’ils ne sont pas surpris que le gouvernement réagisse ainsi. Il faut savoir que "ce sont nos problèmes et revendications que nous avons posés et c’est nous qui sommes en mesure d’apprécier les résultats". S’il y a un partenaire qui piétine, c’est bien le gouvernement, disent les travailleurs, parce que, selon Pissyamba Ouédraogo, il y a eu des discussions le 27 avril dernier qui ont abouti à des résultats qu’ils ont trouvés insuffisants.

C’est dans ce sens que les manifestants exigent que le gouvernement fasse un peu plus preuve de bonne volonté. Pour les travailleurs, leurs problèmes sont objectifs et le gouvernement doit examiner leurs revendications le plus rapidement possible afin que chacun retrouve la paix pour travailler.

Par Antoine BATTIONO


Santé : Bientôt un nouveau CHU de 600 lits

En vue d’améliorer la qualité de l’offre de prise en charge médicale au Burkina Faso, le gouvernement burkinabè, avec l’appui de la république de Chine Taïwan, veut construire un nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) de 600 lits à vocation régionale. La signature des contrats d’exécution dudit projet est intervenue jeudi 10 mai 2007 entre les deux parties à Ouagadougou.

Le système sanitaire public burkinabè demeure défaillant avec un nombre de centres de santé très réduit. Aussi, la prise en charge de certaines pathologies sur place reste impossible et nécessite des évacuations qui s’avèrent très coûteuses pour l’Etat. C’est pour remédier à cet état de fait que le gouvernement du Burkina Faso a entrepris la construction du nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU), dont la signature des contrats d’exécution est intervenue le 10 mai dernier à Ouagadougou. Cette infrastructure dont le coût total s’élève à soixante millions de dollars US répond, selon le ministre Alain Yoda, aux normes internationales et est assez grand pour répondre aux besoins du pays, voire de la sous-région.

L’infrastructure permettra, en outre, de réduire le coût des évacuations sanitaires qui s’élèvent annuellement à plus d’un milliard de F CFA, a-t-il expliqué. Cet hôpital qui sera construit à la sortie sud de la ville de Ouagadougou (route de Saponé) sera composé, selon les descriptions, de bâtiments d’un à deux niveaux sur un terrain de 100 ha.

Il comprendra, entre autres, un pool administratif, un pool médico-technique, un pool services généraux. Les spécialités de cancérologie, de néphrologie, de chirurgie, de grands brûlés, de cardiologie, etc. qui seront développées dans ce nouveau CHU et son équipement offriront les conditions nécessaires aux spécialistes burkinabè et internationaux, espèrent les promoteurs de l’entreprise.

La totalité du financement sera assurée par la république de Chine Taïwan à travers un prêt dont la mise en place sera faite par un établissement banquier chinois du nom de Export-import Bank of the Republic of China.

La construction de l’ouvrage sera exécutée par une entreprise taïwanaise (TE CHANG Construction Company limited) avec le partenariat d’entreprises burkinabè en vue d’un transfert d’expertise. L’ambassadeur de la république de Chine, Tao Wen-Lung, a indiqué que la partie chinoise ne ménagerait aucun effort pour livrer un ouvrage digne de la grande amitié qui lie les peuples burkinabè et chinois.

Ladji BAMA

Le Pays

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