Actualités :: Police municipale : Interpellation de deux taxis surchargés

La police municipale a procédé le lundi 22 août 2005, à l’interpellation de deux (02) taxis fortement surchargés à Ouagadougou. Une action que cette structure a voulu médiatiser pour, dit-elle, sensibiliser les usagers de la voie publique sur les dangers de telles pratiques.

C’est dans les environs du stade municipal que les deux (02) véhicules ont été interpellés sur instruction du maire de la capitale, Simon Compaoré qui les a croisés sur son chemin. Alertée, la police municipale a pris le relais immobilisant dans un premier temps, les véhicules en situation irrégulière avant de les conduire à la fourrière. "Nous sommes particulièrement satisfaits de voir la presse assister à cette interpellation car bien souvent, on formule beaucoup de critiques sur notre travail. D’ailleurs, les taximen ont publié récemment un écrit dans la presse où ils nous accusent d’effectuer des contrôles intempestifs.

Ils souhaitent pouvoir charger les bagages et ne plus faire l’objet de contrôle que pour la patente et le stationnement. Avec ces chargements qui sont nettement hors gabarits et qui mettent en danger les autres usagers de la route, nous pouvons dire que nos agents font bien leur travail", explique Clément Ouongo, officier supérieur de la police municipale de Ouagadougou.

Le premier taxi interpellé transportait des tôles bacs dont la longueur varie entre 6 et 9 mètres. Une charge qui débordait largement de part et d’autre du toit de la voiture de type berline.

Le second taxi, de type berline également, avait chargé 70 cartons tant sur son toit que dans son coffre et sur les sièges passagers-arrière.

Ce qui rendait difficile toute possibilité de visibilité à l’arrière.

"Par mois, nous interpellons au moins une centaine de véhicules surchargés", révèle l’officier Ouongo.

L’un des "taximètres" Idrissa Compaoré pense que taximan est péjoratif car man est bien le nom d’une voiture...Il préfère l’appellation de "taximètre". Ils reconnaissent leur tort mais sollicitent l’indulgence des autorités municipales car "l’activité ne marche pas en ce moment".

"C’est faute de clients que j’ai accepté cette course qui devait me rapporter 3 500 F CFA sinon je sais que ce n’est pas une bonne chose. J’ai donc été contraint de prendre ces balles pour pouvoir nourrir ma famille", indique Joseph Zongo, taximan.

Idrissa Compaoré invoque le même motif pour justifier la surcharge de son véhicule. "Le travail ne marche pas. Depuis le matin, (il était 17 h 30 lorsque nous sommes arrivé sur les lieux), je n’ai eu qu’un client qui voulait aller de TSR Gounghin à Pissy. J’ai eu 1 500 F CFA avec cette course. Ce qui m’a permis de mettre 1 000 F CFA de carburant et de pouvoir tenir jusque-là.

Cette course devait me rapporter 3 500 F CFA. C’est raté puisque je me suis fait prendre. Je regrette...", affirme M. Compaoré.

L’infraction était consommée, les deux taximètres ont été conduits en fourrière où ils auront à payer une amende tout en faisant enlever les bagages "encombrants" par des véhicules appropriés.

"Nous sommes une police administrative. Nous devons prévenir les éventuels problèmes qui peuvent survenir dans la circulation. Nous ne pouvons donc pas laisser les petites voitures transporter des bagages qui dépassent largement leur gabarits. Cela cause souvent des accidents aux conséquences parfois graves", insiste Clément Ouongo. Espérons que la leçon est passée. Ces deux là l’auront, en tout cas, appris à leurs dépens.

Victorien A. SAWADOGO (visaw@yahoo.fr)
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