Vendredi 20 juin 2008 était le premier jour de l’examen du Bac session 2008 sur l’ensemble du territoire burkinabè. Dans la matinée, les premiers acteurs des enseignements secondaire et supérieur avec à leur tête le ministre Joseph Paré ont sillonné des jurys du Centre de Ouagadougou afin de s’assurer du bon déroulement des épreuves.
Le Bac, premier diplôme universitaire ! Depuis le 20 juin 2008, 36 017 candidats contre 36 742 en 2007 sont à l’assaut de ce diplôme. Il y a donc une régression de 2,01%. Ils sont pour cette année 13 034 filles, 36,19% de l’effectif total contre 22 983 garçon, 63,81%. La proportion de filles était de 35,79% en 2007.
Le Bac 2008 est marqué par la directive de l’UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du Baccalauréat dans ses Etats membres. Pour s’assurer du bon déroulement de la présente session, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré, s’est rendu le premier jour dans quatre centres de Ouagadougou, notamment le lycée Marien-N’Gouabi, le collège Protestant, le collège Notre-Dame de Kologh-Naba et le lycée Newton afin d’apprécier le déroulement des épreuves.
Au Marien-N’Gouabi, le ministre Paré, accompagné du ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Maxime Somé et du président de l’Université de Ouagadougou, Jean Koulidiati, a donné le top de départ de la composition en ouvrant l’enveloppe de l’épreuve de philosophie série A.
"La religion est-elle source de cohésion ?", "L’imagination nous détourne-t-elle de l’action ?" ; tels sont deux des trois sujets au choix de l’épreuve de philosophie, le 3e sujet étant un commentaire de texte. Des sujets que le ministre a trouvés d’actualité et abordables. Le centre du Marien-N’Gouabi abrite deux jurys série A4 et deux également de la série D. Dans ce centre, les candidats ont composé sous une forte sécurité.
La police nationale était postée aussi bien à l’entrée qu’à l’intérieur de l’établissement. La situation de l’Université de Ouagadougou (grève des étudiants) semble justifier cette forte présence de la police, de crainte que les étudiants perturbent le bon déroulement du Bac. Mais le ministre Paré a souligné que c’est le traditionnel dispositif sécuritaire pour permettre à la session de bien se dérouler.
Après le lycée Marien-N’Gouabi, le cap est mis sur les collèges Protestant et celui de Notre-Dame de Kologh-Naba. Dans ces deux centres, le ministre a pu voir le début des épreuves de la série G2. Dans tous les centres visités, le ministre et sa suite étaient satisfaits du déroulement des épreuves. "A partir de ce que nous avons vu, nous pouvons dire que nous sommes dans de bonnes conditions pour poursuivre les épreuves du Bac session 2008", a-t-il confié.
Le Bac étant un diplôme important dans le système éducatif, les candidats de cette année ont été appelés à éviter les raccourcis et à travailler dans la sérénité pour le décrocher. "On souhaite que l’ensemble des acteurs puissent donner le meilleur d’eux-mêmes pour qu’on aboutisse à des résultats probants". C’est le vœu du premier responsable en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Joseph Paré.
Boureima SANGA
Sidwaya
