Actualités :: Opération de gendarmerie : Les membres d’un gang parmi les interpellés

Face à l’insécurité grandissante dans la ville et sur les routes, les forces de sécurité de Sya ont décidé de ne pas rester les bras croisés. En effet, la gendarmerie a organisé dans la nuit du 11 au 12 août 2005 une descente musclée dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Cette opération selon la gendarmerie a porté sur 3 axes. Il s’est agi d’abord d’effectuer un travail de fichier pour l’identification des délinquants. Ensuite, il a été opéré un ratissage des zones dites criminogènes et un contrôle de routine de pièces d’identité. L’opération a permis d’arrêter 143 personnes dont 39 femmes et 18 mineurs.

Ces personnes arrêtées ont été classées en 3 catégories par la gendarmerie : 86 personnes prises dans les zones dites criminogènes qui feront l’objet d’une enquête approfondie pour découvrir parmi elles les délinquants, les personnes prises dans le contrôle de routine et une dizaine de personnes déjà recherchées. Dans ce groupe figure un gang qui opérait sur la route Bobo-Banfora avec à sa tête un ancien militaire de la classe 68. Des repris de justice en font également partie dont 1 qui venait d’être libéré la veille.

Les gendarmes ont pu également récupérer environ 80 engins (P50 et Yamaha dame en majorité) des armes blanches et à feu et des munitions.

La rencontre avec les hommes de médias a été une occasion pour le commandant de groupement départemental de revenir sur la récurrente question des moyens (matériels, humains et financiers). Pour lui, l’insécurité, au stade actuel, nécessite qu’on cherche des solutions avec des moyens conséquents. "Si on peut on fera régulièrement ce genre d’opération pour éviter que l’Ouest ne devienne un Far-west ", dit-il. Mais encore, faut-il que les moyens suivent. A problème particulier, solution particulière, pourrait-on dire.

La gendarmerie souligne par ailleurs que la plupart des criminels sont des récidivistes. Aussi, les populations ne comprennent pas que ce soit les mêmes individus qui les terrorisent tout le temps. La réalité est que quelques temps après avoir été pris, ces délinquants sont libérés. Et disent certaines personnes : " Ce sont les mêmes qui reviennent nous narguer quand ils ne nous menacent pas purement et simplement des représailles ".

Cependant, dit le commandant Ouédraogo, l’implication de la population est indispensable pour endiguer la criminalité. Les journalistes ont pu au cours des échanges avec la gendarmerie avoir une photographie des "zones criminogènes " de la ville de Bobo-Dioulasso. Ce sont des pôles de convergence, des points de partage et des aires de repos des délinquants de la ville.

Les zones criminogènes dans la ville de Sya sont, entre autres, le marigot Houet, (secteur 4) la mangueraie de Sakabi (secteur 13), l’autogare (secteur 21), le lycée Ouezzin Coulibaly (secteur 15), la Maison d’éducation en centre ouvert (MECO) au secteur 15, le siège de la Semaine nationale de la culture (secteur 21), le stade Wobi (secteur 2), les alentours de la gare de Dandé (secteur 11) sur la route de Faramana avec un endroit appelé "Môgô ma môgô wélé " (Personne ne t’y a appelé en dioula). Il va de soi que les personnes "étrangères " qui s’y aventurent courent de gros risques de se faire agresser ou même tuer surtout si elles possèdent une Yamaha V80 ou une P50.

CH et UK
Sidwaya

Sida : "Il faut absolument disponibiliser les (...)
Droit dans les yeux : La corruption et le gouvernement
Université de Ouagadougou :Un bilan sur la professionnalisati
CES : L’avenir de la jeunesse, une préoccupation
Sida :Les hommes de média soutiennent le CASO
Les faits divers de Sacré : Lambert, père d’Adèle
Transport en commun : La SOTRACO baisse ses tarifs
Secrétaires et assistantes de direction : L’appui (...)
Lutte contre le Sida : Infléchir la courbe de l’infection (...)
Politiques éducatives : La société civile à l’école des (...)
Nouvel articleSyndicat national des agents des impôts et (...)
Cour pénale internationale : Intégrer le statut de Rome (...)
Lutte contre le SIDA : Un nouvel élan pour 2004
Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)
Conférence annuelle des inspecteurs de l’enseignement (...)
Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)
Les droits humains au Burkina vus par le MBDHP:L’esprit (...)
Cour pénale internationale : Des experts de la (...)

Pages : 0 | ... | 36351 | 36372 | 36393 | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | ... | 36561


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés