Actualités :: Drame de Yirgou : La Commission nationale des droits humains prépare un (...)

Une délégation de la Commission nationale des droits humains (CNDH), conduite par son président, Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano, a été reçue en audience, ce jeudi 21 février 2019 à Ouagadougou, par le Premier ministre Christophe Dabiré. Les hôtes du jour disent être venus féliciter le chef du gouvernement pour sa nomination et le rassurer de la disponibilité de l’institution à l’accompagner dans sa mission afin que le respect des droits humains soit effectif au Burkina Faso.

Première prise de contact entre les membres de la Commission nationale des droits humains (CNDH) et le nouveau chef du gouvernement burkinabè, Christophe Dabiré. Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano et ses collaborateurs, au sortir de l’entretien, disent être venus féliciter le Premier ministre pour sa nomination et le rassurer de la disponibilité de l’institution à l’accompagner dans sa mission pour une effectivité des droits humains au Burkina Faso.

Les membres de la Commission nationale des droits humains posant avec le Premier ministre

Sortir la CNDH de sa léthargie

Selon M. Namoano, la délégation en a également profité pour présenter les défis que rencontre la CNDH, depuis son installation en juillet 2018. Des défis liés aux ressources humaines et à la mobilisation des ressources financières. « Depuis notre installation, c’est un travail de renforcement institutionnel qui a été entamé, notamment pour doter l’institution d’un siège et mettre en place des services techniques et travailler à adopter un plan stratégique, un plan d’actions et un règlement intérieur ; ce qui va permettre de rendre beaucoup plus visible et accessible l’institution qui était dans une léthargie depuis 2001, date de sa création », a relevé le chef de la délégation.

Répondant à une question sur le drame de Yirgou, le président de la CNDH a confié qu’une équipe est en ce moment à Yirgou pour une évaluation de la situation afin de sortir, dans les prochains jours, un rapport circonstancié.

Xavier Lapeyre de Cabanes, Ambassadeur de France au Burkina Faso

Augmentation de l’aide publique au développement

Après la délégation de la CNDH, c’était au tour de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, de rencontrer le Premier ministre. Le diplomate a profité de l’occasion pour lui remettre une lettre de félicitations de son homologue français Edouard Philippe. Avec Christophe Dabiré, Xavier Lapeyre de Cabanes dit avoir parlé de coopération bilatérale. A l’en croire, l’aide publique au développement accordée au Burkina Faso devrait augmenter cette année pour passer à une centaine de millions d’euros (environ 60 milliards de francs CFA) sous forme de dons.

Xavier Lapeyre de Cabanes a également annoncé un grand programme avec l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour l’accès des populations à l’eau potable dans les villes de Ouahigouya et de Bobo-Dioulasso ; et un programme de développement électrique dans les régions du Nord et de l’Est, pour la construction de centrales solaires et de lignes à haute tension dans le cadre de la création d’un grand réseau multinational entre le Burkina, le Niger, le Nigéria, le Bénin et le Togo.

L’ambassadeur de France optimiste

Sur le plan militaire, le diplomate français a rappelé qu’un partenariat opérationnel lie la France au Burkina Faso de sorte que l’Hexagone ne peut intervenir militairement sur le sol burkinabè qu’à la demande du pays des hommes intègres.
Le Burkina Faso assure cette année la présidence du G5 Sahel. Pour l’ambassadeur français, l’un des problèmes soulevés lors du sommet du G5 Sahel tenu en début février à Ouagadougou, est l’arrivée souvent tardive du matériel militaire.

Toutefois, il note qu’un certain nombre d’équipements de protection a été déjà livré aux pays membres, notamment dans le cadre de l’appui à la force conjointe. Il s’est dit confiant que d’ici la fin de la présidence du Burkina Faso, « le pays aura accompli un travail important pour pouvoir reconquérir les zones qui échappent plus ou moins au contrôle de l’Etat ».

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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