Actualités :: Promotion des droits des enfants : Plan international Burkina veut proposer (...)

Faire une cartographie des parties prenantes, des domaines d’impact, des groupes cibles, des types et niveaux d’intervention des organisations de la société civile ; effectuer un recueil de leurs meilleures pratiques et fournir des recommandations pour améliorer les approches de plaidoyer. Voilà déclinés, entre autres, les objectifs spécifiques de la session d’auto-évaluation des acteurs influents dans le domaine la promotion des droits des enfants au Burkina, organisée ce jeudi 8 novembre 2018 à Ouagadougou. Et pour ce faire, il est prévu, à la fin de cette session, une feuille de route qui proposera le plan d’action pour la promotion des droits des enfants. Cette rencontre est initiée par Plan international Burkina.

Identifier un tableau général des acteurs institutionnels et non-institutionnels actifs au niveau du Burkina, c’est l’objectif global visé par cette session d’auto-évaluation des acteurs de la promotion des droits des enfants et des jeunes, organisée ce jeudi 8 novembre 2018 à Ouagadougou. A cet effet, Maurice Ouédraogo, conseiller du programme en charge du partenariat de Plan Burkina, a d’abord précisé que cette session d’échange avec tous les acteurs du domaine permettra de réfléchir aux actions à mettre en place pour aider chacun à jouer pleinement son rôle.

Maurice Ouédraogo, conseilleur du programme en charge du partenariat de Plan international Burkina

Et de souligner par la suite que c’est pour l’atteinte de ce but qu’il a fallu échanger sur les mesures à prendre pour renforcer les compétences afin de faciliter les interventions des uns et des autres. Et à la fin de la session, il est prévu une feuille de route pour conduire les plans d’action, a-t-il indiqué.

Quant à la représentante du Panafrican state Accountability project du bureau régional de Plan international, Rokhaya Ndoye Mbaye, la rencontre permettra en outre d’évaluer les forces, les faiblesses et les menaces de l’environnement des acteurs réunis autour du Forum pour l’organisation de la société civile en Afrique de l’ouest (FAOSCAO) et les opportunités existantes par rapport au plaidoyer en faveur des droits des enfants et des jeunes au Burkina Faso.

C’est pourquoi, poursuit-elle, « tout le système de promotion des droits des enfants est représenté et nous allons faire un diagnostic de la situation avant d’essayer d’évaluer les besoins et faire une cartographie de la liste des acteurs engagés ».

Rokhaya Ndoye MBaye, représentante du Panafracain State Accouintibility project du bureau régional de Plan international

Et son importance, c’est de pouvoir redynamiser le partenariat entre les différents acteurs, avoir une liste assez claire des besoins en termes de renforcement des compétences et savoir quels sont les acteurs engagés dans le cadre d’un processus de changement positif.
Et le coordonnateur du FOSCAO, Mamoudou Ouédraogo, d’ajouter que la session renforcera par ailleurs les capacités du FOSCAO afin qu’il puisse répondre aux besoins de protection et de défense des droits des enfants. C’est ce qui justifie donc la présence du FOSCAO à cet atelier.

Mamoudou Ouédraogo, représentant du FOSCAO

Des avancées significatives

Pour le conseiller du programme en charge du partenariat de Plan Burkina, la protection des droits des enfants au Burkina Faso a connu des avancées significatives. Selon lui, beaucoup d’efforts sont faits au niveau national à travers la ratification des instruments internationaux, mais des défis restent encore à relever dans le cas du mariage des enfants.
« Car la législation burkinabè autorise le mariage à 17 ans, ce qui n’honore pas le Burkina Faso, parce qu’est considéré comme enfant, au plan international, toute personne âgée de moins de 18 ans ». Et au-delà de ces éléments qu’il faut travailler à réviser, il y a certaines pesanteurs socio-culturelles liées aux grossesses non-désirées, à l’éducation et à la santé.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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