Actualités :: Recrutement annoncé de personnel d’appoint au MINEFID : Ablassé Ouédraogo (...)

Ceci est la lecture du président du parti Le Faso Autrement, sur la situation actuelle au Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID). Dr Ablassé Ouédraogo rappelle que, dans la l’histoire du Burkina, tous les bras de fer entre syndicats et gouvernements ont tourné au vinaigre pour les régimes en place. Lisez plutôt !

Dans l’histoire de la lutte syndicale en Haute Volta/Burkina Faso, l’on retiendra que tous les bras de fer qui ont opposé les gouvernements aux syndicats des travailleurs se sont toujours soldés par le renversement desdits gouvernements qui sont allergiques aux négociations. Les régimes des présidents Maurice Yameogo, Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo l’ont appris à leurs dépens. La décision du président Thomas Sankara de licencier massivement les enseignants lui a été aussi, dans un certain sens, préjudiciable.

Dans le bras de fer qui perdure au ministère des Finances, de l’Economie et du Développement, entre le gouvernement et la Coordination des syndicats du Ministère de l’économie et des finances (CS-MEF), la décision prise par le gouvernement réuni en Conseil le 18 juin 2018, de faire appel aux retraités et aux volontaires pour ne pas compromettre la continuité du service public, semble ouvrir royalement la voie de la sortie de scène et non pas de la sortie de crise au régime de Roch Marc Christian Kaboré.

D’ailleurs, cette décision démagogique et irresponsable du gouvernement ressemble plus à de la provocation à l’endroit des syndicats et des travailleurs. En plus, elle ne pourra pas être mise en œuvre efficacement et donc ne donnera satisfaction ni aux autorités ni à la population. L’impasse et le blocage prendront vite place et le chaos suivra.

Malheureusement dans notre pays, tous ceux qui arrivent au pouvoir deviennent toujours amnésiques et ne savent pas se servir des expériences vécues par les autres pour en tirer les leçons idoines.
Cette situation illustre bien que le pays va mal, il va même très mal et personne aujourd’hui ne peut se convaincre du contraire.
Que Dieu sauve le Burkina Faso.

Ouagadougou, 20 juin 2018

Dr Ablassé OUEDRAOGO
Président du Parti Le Faso Autrement

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