ActualitésDOSSIERS :: Insurrection populaire de 2014 : Trois ans après, Bobo-Dioulasso porte (...)

31 octobre 2014 - 31octobre 2017, voilà déjà trois ans que le Burkina Faso a connu sa deuxième insurrection populaire marquant la fin du régime déchut. Trois ans après, Bobo porte toujours les marques de cette insurrection. En effet, cette émeute a engendré d’énormes pertes matérielles, privées ou publiques. Des maisons des hommes politiques incendiées et saccagées, des commerçants qui ont été pillé. A cela s’ajoutent la mairie centrale ainsi que le palais de la justice ont connu la colère des insurgés de octobre 2014.

Les 30 et 31 octobre 2014, la population de Sya est sortie nombreuse dans les rues, pour dire non au régime de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. En effet, les bobolais non pas manqué de manifester leur ras-le-bol et leur colère à travers plusieurs marches meeting. Trois ans après, Bobo-Dioulasso porte toujours les marques de cette insurrection populaire qui a engendré d’énormes pertes matérielles, privées ou publiques.

Des maisons des hommes politiques ont été incendiées et saccagées, des commerçants pillés. A cela s’ajoutent l’hôtel de ville ainsi que le palais de la justice ont connu également la colère des insurgés de octobre 2014. Aussi, des panneaux de signalisation et des lampadaires sur les voies publiques ont été cassés.

Aujourd’hui, la mairie centrale qui faisait la fierté et la beauté de la ville de Sya n’est plus qu’un dépotoir pour certains et un lieu de refuge pour les sans-abris. Construite en 1990, selon des sources, cette bâtisse en plein centre ville a perdu son image d’antan. La cours qui ressemble à une décharge d’ordure. Tous les bâtiments sont restés sans portes ni de fenêtres et dans la cour, rien que quelques objets sans valeurs qu’on y retrouve. Tout a été saccagé et incendié les 30 et 31 octobre dernier par les manifestants.

Autre édifice public qui a connu la furie des manifestants, le palais de la justice de Bobo-Dioulasso. A l’instar de la mairie centrale, le palais de la justice n’a pas été épargné. Les bâtiments et les véhicules ont été consumés par le feu des manifestants. Aujourd’hui, ces lieux restent désormais abandonnés et après trois années les souvenirs demeurent. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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