Actualités :: Ve journée africaine de la lutte contre le paludisme : l’implication des (...)

Une séance d’imprégnation de moustiquaires a eu lieu en présence des officiels La Ve Journée africaine de lutte contre le paludisme se déroule du 25 au 30 avril 2005 au Burkina Faso. Elle est caractérisée par des campagnes de sensibilisation, d’imprégnation gratuite de moustiquaires et de vente de moustiquaires imprégnées.

La commémoration de la cinquième Journée africaine de lutte contre le paludisme allant du 25 au 30 avril est une aubaine pour faire le point de la situation et mûrir la réflexion sur les efforts collectifs de la lutte. Au cours de cette année 2005, des pays entreprendront des enquêtes pour mesurer le taux de réalisation dans les zones d’intervention, en vue d’en rendre compte aux plus hautes autorités politiques du continent africain.

Au niveau communautaire, des agents de santé sont chargés de faire comprendre à la population, la nécessité de sa contribution à la lutte contre le paludisme. A cet effet, le ministre Alain Yoda a dit : "Nous formons des relais communautaires qui sensibilisent les gens et leur font comprendre la nécessité de se protéger contre les moustiques et d’éviter la stagnation des eaux sales favorisant le développement des moustiques".

Dans ce sens, le ministre a souligné que la population est de plus en plus consciente qu’elle doit préserver sa santé et jouer un rôle dans sa protection.

Au plan mondial, environ cinq cent (500) millions de personnes souffrent du paludisme chaque année, dont un million en meurent par an, surtout les enfants de moins de cinq (05) ans. Quatre vingt pour-cent (80%) des cas de paludisme et 90% des décès dûs au paludisme surviennent en Afrique.

Les groupes vulnérables

Le chef de service du Centre national de recherche et de formation sur le paludisme (CNRFP), le Dr Xavier Pitroïpa, a précisé que les groupes vulnérables sont les enfants, les femmes enceintes et aussi les populations démunies. Selon ses dires, " le paludisme est responsable d’un quart (1/4) des décès d’enfants en Afrique. Seul ou associé à d’autres maladies, le palu tue un enfant toutes les trente (30) secondes. Dans les pays endémiques, les femmes enceintes courent quatre fois plus de risque de souffrir du paludisme et un risque deux fois plus grand d’en mourir ".

Le Dr Pitroïpa a aussi relevé que les familles touchées par le paludisme n’obtiennent que 40% des récoltes dont elle bénéficieraient si elles étaient en bonne santé. Ce qui amène le Dr Pitroïpa à affirmer que le paludisme entrave le développement : "Le coût direct et indirect du paludisme pour l’Afrique est estimé à deux (02) milliards de dollars US par an ", a-t-il révélé.

L’engagement des chefs d’Etat

L’initiative "Faire reculer le paludisme" (FRP) a été renforcée par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu à Abuja (Nigeria) les 24 et 25 avril 2000 et qui a abouti à la "Déclaration des chefs d’Etats et de gouvernement ". Des cibles dites " cibles d’Abuja " ont été définies. Ces cibles préconisent un traitement rapide, adéquat dans un délai de 24 h après l’apparition des symptômes, la protection des personnes à risque que sont les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, par les matériaux traités aux insecticides ; l’assurance du traitement préventif intermittant à toutes les femmes enceintes à risque.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya

Droit dans les yeux : La corruption et le gouvernement
Université de Ouagadougou :Un bilan sur la professionnalisati
CES : L’avenir de la jeunesse, une préoccupation
Sida :Les hommes de média soutiennent le CASO
Les faits divers de Sacré : Lambert, père d’Adèle
Transport en commun : La SOTRACO baisse ses tarifs
Secrétaires et assistantes de direction : L’appui (...)
Lutte contre le Sida : Infléchir la courbe de l’infection (...)
Politiques éducatives : La société civile à l’école des (...)
Nouvel articleSyndicat national des agents des impôts et (...)
Cour pénale internationale : Intégrer le statut de Rome (...)
Lutte contre le SIDA : Un nouvel élan pour 2004
Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)
Conférence annuelle des inspecteurs de l’enseignement (...)
Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)
Les droits humains au Burkina vus par le MBDHP:L’esprit (...)
Cour pénale internationale : Des experts de la (...)
Éducation de qualité pour tous : Le crédo du SNEA-B

Pages : 0 | ... | 36351 | 36372 | 36393 | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | ... | 36561


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés