Le séminaire sur le renforcement du civisme au sein des forces de défense et de sécurité a pris fin le 18 mars 2005 au camp Guillaume Ouédraogo. C’est le chef d’Etat-major général des armées, le colonel Ali Traoré, qui a présidé la cérémonie de clôture.
Du 14 au 18 mars 2005, des officiers et militaires du rang du Régiment central des armées, de la gendarmerie, de la police nationale, de la police municipale, des eaux et forêts, de la garde de sécurité pénitentiaire ont été formés sur le civisme au sein des forces de défense et de sécurité. Le séminaire qui a duré cinq jours a permis aux participants d’aborder d’abord plusieurs thèmes tels la démocratie, l’historique des théories et des pratiques, les fondements de l’Etat de droit, les rôles de l’animateur, le rôle de l’armée en démocratie, la forme et le contenu de l’éducation civique en régime démocratique.
Ces thèmes-ci ont été abordés avec les officiers et sous-officiers formateurs. En plus de ceux-là, ils ont reçu des communications (au total huit) ayant trait aux approches de la fondation Konrad Adenaur en matière d’éducation civique ; l’étude comparative entre instruction civique et animation civique, les droits et devoirs du citoyen. Pour terminer, un manuel d’éducation et d’animation civique ansi que des fiches pédagogiques leur ont été présentées pour l’élaboration d’un projet d’éducation civique.
Quant aux militaires du rang, les communications à eux présentées portaient sur la notion du bien public ; le respect du bien public ; l’éducation à la citoyenneté et les vertus individuelles et sociales.
Au sortir donc de leur séminaire de formation, les participants ont recommandé l’organsation régulière de scènes d’animation civique au sein des forces armées. Ils ont également pris la résolution de dispenser des séances d’éducation et d’animation civiques dans leur unité.
Le chef d’Etat-major général des armées, le colonel Ali Traoré a invité les bénéficiaires de la formation à mieux promouvoir le civisme au sein des armées car dit-il "tant que le réflexe démocratique n’aura pas fait effet au sein des populations et de l’armée, la démocratie aura toujours du mal’’.
Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
