Actualités :: Droit international humanitaire : Des formateurs militaires burkinabè à (...)

Un séminaire de formation des formateurs militaires en Droit international humanitaire (DIH) s’est ouvert à Ouagadougou le 14 février 2005. Prévu pour durer cinq (05) jours, il va servir de fondement à une meilleure diffusion des règles humanitaires en période de conflits armés.

"Le soldat d’aujourd’hui doit faire une distinction permanente entre objectif militaire d’une part, personnes et biens civils, d’autre part. Il est de son devoir de protéger les personnes hors de combat ainsi que les populations civiles en toutes circonstances de lieu et de temps".

C’est pour inculquer ces principes, selon le chef d’Etat-major général des armés (CEMGA), le colonel Ali Traoré, qu’un séminaire se déroule du 14 au 18 février 2005 au profit de 28 instructeurs des écoles et centres de formation burkinabè. Au terme du séminaire, le Burkina Faso va disposer d’instructeurs permanents aptes à dispenser les cours de Droit international humanitaire (DIH).

Ce qui va sans doute permettre une meilleure connaissance et une large diffusion de ce droit au sein des Forces armées nationales. Un "devoir" pour les Forces armées, estime M. Nicolas Nobbs, représentant le délégué régional du Comité international de la Croix Rouge (CICR) pour l’Afrique de l’Ouest car, "l’expérience a montré que le respect des règles du DIH permet de prévoir une grande part des souffrances causées aux êtres humains à l’occasion des conflits armés", a-t-il justifié.

Le présent séminaire intervient après deux autres, adressés successivement à la chaîne de commandement et aux personnels des Etats-majors. Toute chose qui contribue à l’amélioration de l’expertise militaire burkinabè en matière de DIH, s’est réjoui le colonel Ali Traoré. Les rencontres de perfectionnement au profit de l’Armée burkinabè sont le fruit d’une bonne collaboration entre le CICR et la Croix-Rouge Burkina.

Des partenaires que le CEMGA, Ali Traoré a remercié à la cérémonie d’ouverture du séminaire. Avant de souhaiter que ce partenariat puisse se poursuivre afin "d’ancrer définitivement les dispositions du droit des conflits armés dans l’arsenal de lois et règlements appliqués dans les Forces armées nationales".

Alassane KARAMA
Sidwaya

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