Actualités :: Oumarou Kanazoé, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso : Un (...)
El hadj Oumarou
Kanazoé

Depuis le 10 octobre 2004, El Hadj Oumarou Kanazoé préside aux destinées de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Un retour puisqu’il avait occupé ledit poste dans le passé.

Aux premiers moments de la vie du bureau qu’il dirige, nous l’avons rencontré et il a, à cœur d’insuffler une nouvelle dynamique à sa structure "en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut".

Sidwaya (S.) : Vous venez d’être porté (encore une fois) à la tête de la Communauté musulmane du Burkina Faso. Quelles sont les tâches les plus urgentes de l’heure ?

Oumarou Kanazoé (O.K.) : Nous sommes toujours en train de nous atteler à l’installation effective du bureau de la Communauté. Car j’ai à cœur de lui insuffler une bonne dynamique pour sa bonne marche. Mais, le bureau que je dirige est fonctionnel seulement depuis quelques semaines.

S. : Vous parlez de mise en place des membres du bureau. Comment ?

O.K. : Chacun à la place qui lui convient le mieux. Cela est très important à mon avis.

S. : Qu’est-ce qui explique votre retour à la tête de la CMBF, étant donné que vous aviez occupé cette fonction dans le passé ?

O.K. : C’est une question de consensus et mon élection découle de la volonté de tous les musulmans. Et pour tout vous dire, je ne me suis pas battu pour occuper ce poste.

S. : Président fraîchement élu, quelles sont les préoccupations qui sont les vôtres en ce moment ?

O.K. : Mis à part le fonctionnement du bureau et de la Communauté, rien ne me préoccupe ! (Rires).

S. : Que faut-il au bureau pour réussir sa mission ?

O.K. : L’entente non seulement entre les membres du bureau, mais aussi tous les musulmans, car l’entente, le dialogue dans la solidarité sont des vertus qui sont à même de nous faire gagner des victoires. Quelle que soit notre importance en nombre, nous ne pouvons jamais travailler dans la sérénité si nous ne nous entendons pas.

S. : Nous sommes en plein mois de Ramadan. La CMBF a-t-elle prévu quelque chose pour les fidèles musulmans ?

O.K. : Rien de particulier, sauf les prières afin que tous les musulmans traversent le mois en bonne santé et que chacun de nous bénéficie des bénédictions de Dieu.

S. : L’opinion nationale vous connaît pour vos œuvres de solidarité envers les personnes nécessiteuses. Faites-vous spécialement quelque chose pour ces gens ?

O.K. : Il n’y a rien de spécial pour le mois de Ramadan. Je viens en aide aux gens à la mesure de mes capacités, celles que Dieu m’a offertes.

Il n’y a donc pas de distinction à faire quant au mois de Ramadan. Je donne en fonction de la volonté de Dieu. Toujours est-il que quand un don est fait au nom de Dieu, il revêt son importance quels que soient le moment ou la circonstance.

S. : En votre qualité de président de la Communauté, avez-vous un message à l’endroit des Burkinabè ?

O.K. : Je souhaite que mes compatriotes et tous ceux qui vivent sur le sol burkinabè cultivent l’entente et le dialogue, conditions sine qua non pour que nous réussissons tout ce que nous entreprenons. Ainsi Dieu accédera à nos sollicitations et le Burkina Faso connaîtra toujours la paix.

S. : Vous étiez hors du bureau mais constituez un soutien très capital pour la Communauté. Maintenant que vous la dirigez, vous prenez tout en charge...? ?

O.K. : Comme c’est Dieu qui m’a fait grâce de telles capacités, j’avoue que je ne crains rien. J’en ai eu toujours l’habitude et cela ne date pas d’aujourd’hui.

S. : Quels genres de relations, extérieures notamment, la CMBF exploite-t-elle et que son nouveau président utiliserait ?

O.K. : Il n’existe pas de relations de ce genre quand bien même il n’est pas exclu de l’envisager. Cependant, nos relations sont celles qui viennent de Dieu. C’est le Tout-Puissant qui aide en tout.

S. : Le président que vous êtes n’a-t-il donc pas de relations personnelles dans d’autres pays musulmans à actionner ?

O.K. : Non ! Pas encore.

S. : Mais vous allez en chercher ?

O.K. : Je ne sais pas. Mais comme nous sommes sur un chemin, il se pourrait.

Interview réalisée par Souleymane SAWADOGO
Sidwaya

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