Le Syndicat national des travailleurs de l’ASECNA (SNTA) a tenu, les 22 et 23 octobre 2004, son 2e congrès ordinaire à la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB).
"Les syndicalisme à l’ASECNA sous le pacte social au Burkina Faso ; bilan et perspectives" est le thème sur lequel les travailleurs de l’ASECNA ont réfléchi au cours de leur congrès.
Ils se sont penchés sur le bilan du chemin parcouru et dégagé les priorités en la matière.
En effet, a noté le secrétaire général par intérim sortant du SNTA, Daniel Ilboudo "si dans son ensemble, le pacte social a contribué à améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs, force est de constater qu’il comporte néanmoins des insuffisances.
Au nombre de ces insuffisances, le SNTA relève que la clause qui oblige les travailleurs à s’abstenir de tout mouvement susceptible de perturber le bon fonctionnement du service ne constitue en réalité qu’une mise en veilleuse du mouvement syndical à l’ASECNA pour laisser les mains libres à l’administration . "Les maux tels que la léthargie, les abus et autres que nous relevons en passant au niveau de l’ASECNA aujourd’hui ne sont donc que des conséquences logiques", a souligné M. Ilboudo.
Le secrétaire confédéral de la CNTB, Laurent Ouédraogo a félicité les responsables du SNTA pour les efforts qu’ils ont fournis pour permettre la tenu du 2e congrès. "Ma ferme conviction est que la force d’un syndicat réside dans la tenue de ses instances statutaires et dans l’exercice plein et entier de la démocratie en son sein", a indiqué M. Ouédraogo. Par ailleurs, il a laissé entendre que la CNTB est soucieuse de savoir que les syndicats ont été associés à la conclusion du pacte social qui lie les travailleurs de l’ASECNA à leur direction, qu’ils ont représentés dans le Comité de suivi et dont ils contrôlent l’exécution. A l’issue du congrès, les travailleurs ont mis sur pied un nouveau bureau exécutif de 18 membres avec pour secrétaire général, Marcel Roamba.
Charles OUEDRAOGO
Sidwaya
