La FIACAT et l’ACAT Burkina restent très préoccupées par les événements qui se sont déroulés en février et mars 2011 respectivement à Koudougou, Ouagadougou et Fada N’Gourma et qui ont entraîné des pertes en vies humaines, des dégâts matériels importants, des troubles à l’ordre public, la fermeture des établissements scolaires et universitaires.
La FIACAT et l’ACAT Burkina condamnent tous les actes ayant porté atteinte à l’intégrité physique et morale des populations, toutes formes de violence ayant entraîné des pertes en vies humaines et tous actes ayant contribué à la destruction des biens matériels. Elles demandent par conséquent que justice soit rendue et que réparation soit faite à toutes les victimes.
La FIACAT et l’ACAT Burkina invitent l’Etat burkinabé à :
garantir la sécurité des personnes vivant au Burkina Faso et rappeler aux forces de l’ordre, de sécurité et de défense qu’il s’agit de leur mission première ;
assurer le caractère indépendant et impartial de la justice ;
assurer la continuité des cours dans tous les établissements scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire ;
instaurer un véritable dialogue social avec toutes les parties concernées en vue d’apaiser le climat difficile qui prévaut.
La FIACAT et l’ACAT Burkina demandent à l’Etat burkinabé d’ouvrir une enquête impartiale et indépendante en vue d’apporter des solutions adaptées aux problèmes qui se posent et qui entraînent de façon récurrente des troubles dans le pays.
Elles interpellent les populations civiles, les corps militaires et paramilitaires à œuvrer dans un esprit de fraternité pour une recherche de la justice et de la paix dans tout le pays, en vue d’un Burkina Faso démocratique.
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Lucienne Ariane Zoma (Acat Burkina)
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