Le président sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, a refusé lundi soir au terme d’une rencontre avec les émissaires de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de céder pacifiquement le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de la dernière présidentielle dont les résultats ont été certifiés par l’ONU.
Une source proche de la médiation africaine a indiqué à APA que le président Laurent Gbagbo a opposé un refus total de céder le pouvoir à Alassane Ouattara.
En revanche, ajoute cette source « il propose un comité d’évaluation qui doit recompter les voix ».
« Le président Alassane Ouattara a rejeté cette proposition » a encore dit la même source selon qui les positions sont radicalisées, rendant complexe la situation.
Le Premier ministre kényan, Raila Odinga, accompagné des présidents Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert), mandatés par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ont rencontré lundi séparément les deux protagonistes.
Ils avaient pour mission de convaincre Laurent Gbagbo à céder pacifiquement le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président légitime, élu démocratiquement à l’issue de la présidentielle du 28 décembre dernier.
Le 24 décembre dernier, la CEDEAO s’était déjà réservée le droit de faire usage de la « force légitime » pour partir M. Gbagbo du pouvoir.
Les chefs d’Etat major ont étudié la semaine dernière à Abuja un plan de mise en œuvre de cette décision des chefs d’Etat de la sous région ouest africaine.
APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)
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