Actualités :: S’il vous plaît, Monsieur le maire !

Bobo-Dioulasso est en train d’être, petit à petit, comme certains nous l’ont dit dès le début des travaux du cinquantenaire, une belle ville. Même si, pour l’instant, tout n’est pas encore achevé. En tout cas, le visage que présente la ville du cinquantenaire est beau. Quand on emprunte l’avenue de la Nation, les boulevards Félix Houphouët-Boigny, Félix Eboué et de la Révolution, on a l’impression d’être dans une capitale européenne. Le plus beau visage de Bobo-Dioulasso se trouve actuellement sur l’avenue de la Nation, prolongement avenue Louveau en allant de la place Tiéfo Amoro au monument du cinquantenaire en passant par la place de la Nation (avec son monument lumineux aux couleurs nationales).

Ou encore en allant de la même place Tiéfo Amoro à la place du Paysan. Tout est beau, ou presque. Si vous ne l’avez pas encore vu, allez à l’ancienne autogare, sise au secteur 21 pour admirer le désormais marché des fruits et légumes. Une belle œuvre pour l’avenir d’une ville commerçante. Vous voulez admirer Bobo-Dioulasso, empruntez la route du Mali. Elle est devenue doubles voies et conduit à la belle et admirable cité des forces vives. Avec ses villas, ses duplex, ses avenues qui font croire à une autre ville. Tout ceci est beau, et Bobo-Dioulasso avec.
Mais, seulement mais, tout cela sera encore plus beau si Monsieur le maire en prend soin. Autrement dit, Monsieur le maire, tous ces investissements resteront dans votre ville, dans notre ville.

Il nous revient donc, avec vous en tête d’en faire un bon usage et de maintenir beau et même plus beau ce visage de la ville de Bobo qui est en train de se dessiner. Pour ce faire, dès à présent, faites travailler tous vos services. Celui qui n’est pas à la hauteur, mettez-le dehors. Bobo est passée à une autre vitesse. Autre que celui de l’approximatif.

Ces belles rues ne seront plus belles que si vous les entretenez. En interdisant dans un premier temps, comme on l’a vu par le passé, l’installation de boutiques inadaptées le long de ces belles rues-là. Vous devez mettre en place un cahier de charges pour toute boutique à installer le long de ces rues. Vous devez également sensibiliser tous ceux qui n’aiment que la saleté à aller s’installer ailleurs. Souvenez-vous que vous avez abattu des arbres pour construire ces routes-là. Souvenez-vous également de l’humiliation que vous avez vécue après cette épreuve d’arbres centenaires abattus et revendus par vos services.

Aussi, qu’il vous plaise de demander aux services de l’Etat, qui ont des bâtiments le long de ces rues de veiller à l’entretien de leurs services. Mieux de procéder au pavage de la devanture de leurs bureaux. C’est le cas de la Direction régionale des impôts, qui doit non seulement revoir sa clôture pour cacher les parpaings de boutiques de rue qu’on voit en passant sur la rue. Ce n’est pas joli, tout cela. Demandez au Ran-Hôtel de paver sa devanture, de reprendre la peinture de son bâtiment comme l’a fait la SONAPOST, la LONAB, la SONABEL. Le palais de justice, l’hôpital (avec le logement de sa directrice), le Club Amical (face à la place de la Nation) et le cadastre peuvent en faire de même. Sur la route du Mali, sensibilisez vos compatriotes qu’il s’agit d’une route internationale sur laquelle le trafic sera intense.

Qu’ils soient surtout prudents. Sur l’avenue allant de la place Tiéfo Amoro à celle du Paysan, sensibiliser les vendeurs de charrettes, de ferrailles, de bois et autres qu’il ne s’agit plus de la même voie. Désormais, elle doit porter loin l’image de leur ville ; la vile qu’ils aiment tous qu’ils veulent voir prospérer. C’est le moment où jamais, Monsieur le maire. Si vous laissez passer l’occasion, nous n’aurez pas rendu service à votre ville, à notre ville. Car, le même désordre qu’on a connu par le passé va réinstaller. Et mieux, sera pire. Si vous n’arrivez pas, mettez la police municipale à contribution. Mais avec beaucoup de tact. Mais une chose, n’écoutez que votre conscience.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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