Actualités :: POT-POURI : Max Ray braqué à Ouaga

La nuit du lundi 13 septembre n’a pas été de tout rose pour l’artiste-musicien Max Ray Ibrango. L’artiste, en revenant de l’église, avait emprunté un taxi qui l’a déposé au niveau du feu situé près du parc urbain Bangreweogo. Max Ray tentait de regagner son domicile à pieds en empruntant la voie qui mène vers la clinique Notre Dame de la Paix. Non loin du commissariat, il fut arrêté par deux jeunes qui étaient sur une moto JC. Aussitôt, ils descendirent et sortirent leurs armes, des pistolets automatiques communément appelés PA et les braquèrent sur l’artiste. A situation exceptionnellement dangereuse, réaction rapide. L’artiste s’est rapidement transformé en un homme de tenue habillé en civil. Son astuce : tâter ses hanches, comme pour dégainer lui aussi son arme.

Il a même prononcé la phrase suivante qui a sans doute réussi à faire croire à ces braqueurs qu’il était effectivement un militaire, un capitaine de surcroît : "Capitaine Sawadogo, Mle 78700". C’est à ce prix que les deux braqueurs ont rangé poliment leurs armes et pris la clé des champs. Il a ensuite alerté la police. A la question de savoir s’il soupçonne quelqu’un, Ibrango répond que ce braquage peut être soit un brigandage, soit un règlement de compte. Tout compte fait, la voie en question est reconnue comme étant un coupe-gorge bien qu’elle soit à proximité du commissariat. Une semaine auparavant, un homme y avait été dépouillé de sa moto. Une autre personne a failli se faire dépouiller de ses biens. Selon l’artiste, "l’insécurité est devant la porte de tout un chacun". Il invite les autorités à ouvrir des centres d’entraînement où on donnera le minimum de formation d’autodéfense à ceux qui sont intéressés. Car selon lui, les forces de l’ordre ne peuvent pas tout faire.


Fauché le jour de la fête devant sa porte

Le vendredi 10 septembre 2010, un jeune homme à bord d’un véhicule Toyota 4 x 4 a percuté un vieil homme qui revenait de la prière du Ramadan, sur la rue 23.41, communément appelée route de "Arb yaaré" au secteur 23 de Ouagadougou. La voiture dont le propriétaire a perdu le contrôle, a terminé sa course dans un caniveau en se renversant sur le vieillard qu’il y avait projeté. Ce dernier, qui, selon les témoins, était à quelques pas de sa porte, est mort après avoir été admis à l’hôpital. Auparavant, le chauffeur dont on dit qu’il est détenteur d’un permis de conduire provisoire, avait percuté deux femmes qui revenaient du marché. Admises elles aussi à l’hôpital, l’une d’entre elles était dans un état critique et l’autre hors de danger. Après l’accident, le chauffeur dont des témoins affirment l’avoir vu roulant à vive allure et le téléphone portable collé à l’oreille juste avant l’accident, a pris ses jambes à son cou, abandonnant la voiture qui était dans un état irrécupérable. Aux dernières nouvelles, il aurait même quitté Ouagadougou. Deux semaines avant, un motocycliste roulant aussi à vive allure a renversé sur la même rue et dans l’obscurité, un fou qui est mort sur le coup.


Congrès de l’UCIP : ne pas oublier les pionniers

Jean Gabriel Taoko suit avec intérêt le congrès de l’UCIP qui se tient à Ouagadougou. Il note cependant que les pionniers de la presse confessionnelle africaine ont été quelque peu oubliés. Voici son écrit sur le sujet, adressé au président de l’UCAP et aux reporters couvrant l’événement.

"En lisant vos reportages sur ce grand événement qu’est la tenue dans notre pays du congrès de l’UCIP, je suis fier que vous ayez obtenu la tenue de cette réunion au Burkina Faso. Félicitations et merci. Cependant, je suis resté sur ma faim car je m’attendais à lire les hommages que vous étiez en devoir de rendre aux pionniers de la presse confessionnelle africaine qui a contribué à la formation, à l’éveil des consciences de "pas mal" d’Africains depuis le temps colonial. Vous me pardonnerez cette remarque si je n’ai pas bien lu les articles du net. Je me rappelle "Afrique Nouvelles", hebdomadaire KTO paraissant à Dakar et dont la sortie était guettée chaque dimanche. Je me rappelle aussi les éditoriaux de notre compatriote Simon Kiba, directeur de la rédaction, qui a tenu la ligne éditoriale pendant plusieurs années, qui a aussi influencé la vocation journalistique de certains d’entre vous qui, par pudeur, n’en ont peut-être pas parlé. Or cet homme-là, comme son oeuvre, font partie du patrimoine burkinabè, du patrimoine africain. Il faut le dire à tous. Je garde dans mes archives quelques-uns des derniers numéros d’Afrique Nouvelles. Mais une fois encore, j’ai pu me tromper après lecture et relecture. Bon courage à tous. Cordialement.jgt"


Gisements de phosphate de Kotchari : Quelles retombées pour les populations ?

Voilà déjà une vingtaine d’années que les gisements de phosphate de Kotchari, dans le département de Tansarga, sont mis en exploitation dans le cadre du projet phosphate. Voilà autant d’années que les populations de Kotchari attendaient des retombées de l’exploitation de ces gisements en termes d’investissements dans le village. A quand des réalisations dans le village ? se demandent-elles. Le projet phosphate est basé à Diapaga, à quarante kilomètres environ de Kotchari. Il n’ y a pas d’installation sur le site du gisement. La matière première est enlevée et transportée à Diapaga pour y être transformée. Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Des fils et des filles de Kotchari se seraient proposés de soumettre des projets de réalisation d’infrastructures sociales et économiques au profit du village, et partant de la commune rurale de Tansarga.


Energie solaire : six femmes burkinabè à l’école indienne

En vue de promouvoir l’utilisation des énergies alternatives au bois de chauffe, la Direction générale du programme du Fonds pour l’environnement mondial, appui aux ONG (FEM/ONG), un programme géré par le PNUD, a signé une convention de collaboration avec Barefoot College, une université indienne de formation en énergie solaire. Au titre de cette convention, un certain nombre de pays dont le Burkina ont été choisis pour la promotion de l’énergie solaire au profit des communautés villageoises. Ainsi, six femmes analphabètes et membres d’associations paysannes des régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Nord, du Centre-Nord et du Sud-Ouest ont été choisies pour être formées en énergie solaire. Elles ont quitté le Burkina le lundi 13 septembre 2010 pour l’Inde où aura lieu la formation.

Cette formation de six mois permettra à ces femmes d’acquérir des connaissances théoriques et des compétences techniques en énergie solaire afin d’assurer l’installation et la maintenance des équipements solaires au profit de 100 ménages de leurs communautés respectives. A l’issue de la formation, chaque femme recevra un kit d’équipements solaires ainsi que des outils de maintenance nécessaires à l’éclairage de leurs villages respectifs. Le projet pilote qui permettra à ces femmes d’être formées en énergie solaire est d’un coût global de 375 000 000 F CFA, selon le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Salifou Sawadogo. Il est cofinancé par le FEM/ONG (PNUD), Barefoot College, le gouvernement de l’Inde et les communautés villageoises bénéficiaires. Ce projet bénéficie de l’accompagnement technique du gouvernement burkinabè.


Championnat d’afrique de sankudo kikaï : une médaille d’or et deux de bronze pour le Burkina

Le Forum de l’Université de Cocody à Abidjan a été du 29 août au 5 septembre 2010, le théâtre d’un stage international de la World Sankudo kikaï karaté do et du premier championnat d’Afrique de cette discipline. Si seize pays africains ainsi que la France et l’Italie ont pris part au stage, quatorze pays africains étaient du championnat d’Afrique. Le Burkina qui était présent à ces deux rendez-vous avec une forte délégation de trente-cinq personnes conduite par le président de la Fédération burkinabè, Me Souleymane Yaméogo, a réussi une performance intéressante en remportant une médaille d’or et deux de bronze au championnat d’Afrique qui a eu lieu le 4 septembre. Ainsi, en open hommes, les frères Théophile et Jean-Blaise Silga obtiennent leurs tickets pour les demi-finales où le premier a franchi cette étape pour la finale, pendant que le deuxième est stoppé dans sa marche par le Gabonais Jean François Ndong.

Ce dernier, champion d’Afrique de karaté do en août en Afrique du Sud, retrouve en finale un autre Silga à savoir Théophile qui a réussi une belle victoire en remportant la médaille d’or et le trophée, prenant du coup la revanche de son frère Jean Blaise. En dames, Djénéba Tamboura, battue en demi-finale par Nadré Baï, fille de Hanshi Patrice Baï, de la World Sankudo kikaï et initiateur du stage et du championnat, parviendra à obtenir la médaille de bronze. Le bronze a été remporté par le Burkina en kumité ou combat par équipe devant la Centrafrique, après avoir été éliminé en demi-finale par le Gabon. Il faut souligner que le stage a été animé par les experts Hanshi Patrice Baï de la Côte d’Ivoire et Jean-Pierre Fisher de la France. Le représentant de la World Sankudo kikaï au Burkina, Kioshi Joachim Silga, s’est dit satisfait de la participation du Burkina à cette expédition ivoirienne qui a permis aux athlètes et techniciens de s’aguerrir davantage.


Fédération des commerçants du centre : pour des marchés et yaars verts

La Fédération des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre, dirigée par Hamidou Compaoré, veut reverdir les cadres de travail de ses membres. A cet effet, elle a lancé le dimanche 12 septembre dernier à Ouagadougou, une opération de plantation d’arbres qui couvrira les marchés, les yaars et les gares routières des différents arrondissements de la capitale. Le parrain de la cérémonie, Nana Boureima, a félicité les commerçants pour cette initiative et a remis 1000 plants comme contribution à la réussite de l’opération. Quant au maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, il a salué la mobilisation des membres de la Fédération et leur a offert 500 arbres. Au cours de la cérémonie, Hamidou Compaoré a appelé les commerçants à entretenir les arbres qui seront mis en terre afin que leurs lieux de travail soient agréables à vivre.


CERFI : un colloque sur les musulmans et la politique

Le Bureau exécutif national du Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) organise les 18 et 19 septembre 2010 à son siège sis à Ouagadougou, aux 1200 logements, un colloque national. Celui-ci portera sur le thème « Religion et participation citoyenne au Burkina Faso : quelle contribution des musulmans ? ». D’éminentes personnalités politiques et religieuses décortiqueront le thème général à travers trois sous-thèmes. Le premier est intitulé « Histoire de la participation des musulmans à la vie politique nationale » et sera développé par le professeur d’Université, Spécialiste du monde arabe, Issa Cissé. Le Pr Bakary Traoré traitera du deuxième sous-thème « Histoire de la participation des musulmans à la vie politique nationale ». L’imam Ismaël Tiendrébéogo et Mamadou Alioune Diouf développeront le troisième et dernier sous-thème intitulé "La politique vue par l’islam : fondements, formes, contraintes".


BLOC-NOTES

Dans le cadre de ses activités, le Club africain pour la prospective et le développement (CAP-DEV) organise une assemblée générale le samedi 18 septembre 2010 à 16h00 à la Maison de l’Entreprise.

Le Pays

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