- Selon Alexandre Le Grand Rouamba (droite), président du CNO du 22e Congrès de l’UCIP, « Nous sommes à pied d’œuvre pour assurer un bel accueil et un bon séjour aux participants »
A quatre jours du début du 22e Congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) qui se déroulera du 12 au 19 septembre 2010 dans notre pays, les membres du Comité national d’organisation (CNO) de la manifestation ont rencontré la presse le 8 septembre dernier à Ouagadougou. Objectif : « Donner le maximum d’informations sur la tenue du Congrès », selon les termes du président du CNO, Alexandre Le Grand Rouamba.
Tout est mis en œuvre pour que le 22e Congrès mondial de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) prévu du 12 au 19 septembre dans notre pays se déroule dans de bonnes conditions. C’est ce que l’on peut retenir de la conférence de presse animée le 8 septembre dernier à Ouagadougou par les membres du Comité national d’organisation (CNO) de la manifestation. Outre le président du CNO, Alexandre Le Grand Rouamba, le présidium de la conférence comprenait le président de la commission presse, Cyriaque Paré ; celui de la commission secrétariat, Simon Yaméogo et Sylvain Vebemba.
Venus en grand nombre, les journalistes ont d’emblée voulu en savoir davantage sur l’état des préparatifs. Sur ce point, pas beaucoup d’inquiétudes à se faire, selon le président du CNO. Le problème de la salle où vont se dérouler les travaux est réglé. Il s’agit de la salle de conférences de Ouaga 2000. 15 sous thèmes en rapport avec le thème principal « Les médias au service de la justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté » sont déjà retenues. Et feront l’objet de communications par d’éminentes et diverses personnalités dont l’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings. Le président Rawlings abordera dans sa communication la question de la bonne gouvernance dans nos pays.
Sur les plans de la logistique, du transport, de la sécurité, des dispositions sont prises pour que tout se passe aussi bien. Côte participation : pas également de soucis à se faire. Les 5 continents seront représentés avec au total 48 pays inscrits. Un record, comparé au précédent Congrès de l’UCIP tenu en 2007 au Canada. Un autre record que l’Afrique à travers le Burkina entend battre à ce 22e Congrès de l’UCIP : la présence d’un chef d’Etat à l’ouverture. En effet, le Président du Faso, Blaise Compaoré, a accepté patronner l’événement. A ce titre, il doit, en principe, présider la cérémonie d’ouverture de la rencontre prévue pour ce 14 septembre. Au nombre des personnalités attendues au Congrès, il faut noter le représentant du Pape Benoît XVI, Mgr Claudio Maria Celli, président de la Commission pontificale des Communications.
A la veille de la manifestation, tout n’est pas pour autant rose au Comité national d’organisation. Sur un budget prévisionnel de 200 millions, 60% n’étaient pas encore couverts. Au niveau de la couverture médiatique, la discussion se poursuivrait avec la chaîne AFRICABLE pour voir dans quelle mesure elle peut contribuer à diffuser l’événement sur le continent. A part cela, le CNO note une bonne collaboration avec la presse nationale. La télévision nationale s’est par exemple engagée à retransmettre en direct l’ouverture du Congrès.
Les préoccupations des journalistes ont par ailleurs porté sur la cérémonie de récompenses le 16 septembre au site du SIAO, le choix du Burkina pour abriter l’événement, la participation des confères africains à l’organisation de la manifestation, etc. A ces différentes questions, les membres du CNO ont également apporté des éléments de réponse.
Autre fait marquant de la présente rencontre : elle a commencé par une prière présidée par un leader catholique et s’est achevée par une autre prière présidée cette fois-ci par un leader musulman. Signe que le 22e Congrès du l’UCIP est ouvert à tous, sans distinction d’appartenance religieuse. L’organisation prônant le dialogue interreligieux et la paix dans le monde.
Le 22e Congrès de l’UCIP est parrainé par le Mogho Naba Baogho et la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Madame Bétarice Damiba.
Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
