Actualités :: Hadj : un comité de suivi pour mettre fin à l’escroquerie des pèlerins (...)

Le ministère burkinabè de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en charge des cultes, de concert avec d’autres acteurs du secteur, a mis sur pied un comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse ce jeudi 22 juillet 2010.

Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque est composé de treize membres, dont sept représentants des structures de l’Etat et six des associations islamiques. Cette structure est chargée, entre autres, de suivre et de contrôler les activités des agences de voyage agréées au Burkina et en Arabie Saoudite, afin de rendre compte au ministre en charge des cultes. Elle servira également d’interface entre les Burkinabè et les autorités saoudiennes, avec l’appui de l’Ambassade de Burkina auprès de l’Arabie Saoudite et du consulat général à Djeddah. Le ministre Clément P. Sawadogo, en charge des cultes, a motivé cette innovation majeure dans l’organisation du Hadj au Burkina, d’abord par la réticence des autorités saoudiennes de traiter directement avec les structures privées qui organisent le pèlerinage mais aussi par les insuffisances organisationnelles constatées au cours des éditions passées, notamment celle de 2007.

« C’est pour éviter que des avions pourris déverses les pèlerins dans la mer que ce comité a été mis en place », a signifié Clément Sawadogo. Celui-ci a saisi l’opportunité de cette rencontre avec la presse pour mettre en garde contre les manœuvres d’escroquerie dont les pèlerins sont souvent victimes. Dans un pays voisin par exemple, des agences de voyage auraient disparu après avoir encaissé l’argent des pèlerins. Il faut aussi souligner qu’aucun visa n’est exigé pour effectuer le pèlerinage à la Mecque, en ce qui concerne les candidats au Hadj qui sont sous la coupe du comité, a révélé le ministre Sawadogo.

Ce dispositif « consensuel » qu’est le comité national de suivi du Hadj, ont rappelé ses initiateurs, est l’aboutissement d’une longue réflexion menée de bout en bout par les différents acteurs de l’organisation de ce pilier de l’Islam, depuis le 30 mars 2010.

Bruno Zouré (Stagiaire)

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