Actualités :: Médecine traditionnelle : Un secteur à promouvoir

Le 31 août 2004, le Burkina Faso à l’instar des autres pays de la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a commémoré la deuxième Journée africaine de la médecine traditionnelle. A l’occasion, tradipraticiens et acteurs de la médecine dite conventionnelle se sont retrouvés au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour échanger afin de développer un cadre stratégique, juridique et réglementaire du secteur de la pharmacopée et de la médecine traditionnelle.

Plus de 80% des populations africaines, selon l’OMS, ont recours à la médecine traditionnelle parce que financièrement abordable et culturellement plus proche de leurs réalités. C’est donc pour cette raison que le thème de cette année invite à "développer avec la médecine traditionnelle les programmes de santé en Afrique". Pour cela, le représentant de l’OMS au Burkina, le Dr Mohamed Hacen a traduit aux tradipraticiens et à l’ensemble des professionnels de la santé, la disponibilité de son institution à intervenir à plusieurs niveaux dans le sens de l’amélioration des soins.

Au nombre des axes d’intervention, il a cité la recherche sur les plantes médicinales, la formation sur les droits de propriété intellectuelle, la création d’un environnement économique, réglementaire et politique afin que les tradipraticiens puissent s’approprier les connaissances et les compétences recquises.

Le Dr Hacen a également, au nom de l’OMS, demandé aux spécialistes de la médecine traditionnelle, de "faire preuve de compréhension, d’ouverture d’esprit et surtout le respect des règles éthiques afin que les populations puissent en faire usage avec le maximum d’efficacité".

Pour le SG du ministère de la Santé, le Pr Jean Gabriel Ouango, cette journée devrait permettre de consolider la politique nationale en matière de médecine traditionnelle. Une politique qui a pour objectif, d’établir une franche collaboration entre tradipraticiens et agents de la médecine conventionnelle pour une meilleure prise en charge sanitaire. Dans le même esprit que le Dr Hacen, le Pr Ouango a vivement interpellé les tradipraticiens à extirper de leurs rangs, les charlatans et autres marchands d’illusions qui discréditent fortement la médecine traditionnelle.

Arsène Flavien BATIONO,
Yacouba Hermann NACAMBO (Stagiaire)
Sidwaya


Le REJOMETRA récompense l’excellence !

Dans la soirée du 31 août 2004, le Réseau des journalistes pour la médecine traditionnelle (REJOMETRA) a procédé à la remise des prix Kamanga Théophile Ouédraogo d’excellence des hommes de médias. Selon le président du REJOMETRA, M. Lamoussa Robgo, ce prix vise à rendre hommage et à perpétuer l’œuvre de Kamanga Théophile Ouédraogo, décédé le 4 avril 2004.

"Cet homme, a-t-il déclaré, représentait pour les journalistes, le symbole de la lutte, de la persévérance, de l’amitié et de la franchise". Pour cette deuxième édition, le jury, composé du Dr Nikièma (président), de M. Tiergou Pierre Dabiré (rapporteur), de M. Lamoussa Robgo et Mme Dominique N’Yaméogo (membres) a enregistré 09 œuvres en catégorie radio et 09 œuvres en presse écrite. Il a retenu comme critères, la maîtrise de la langue, les techniques d’écriture journalistique, la diversité des sources, la qualité des illustrations, la connaissance du domaine.

Le 1er de chaque catégorie a empoché la somme de 150 000 FCFA et le 2e, 100 000 FCFA. Tous ont par ailleurs, reçu des attestations et des lots de comprimés. Nous vous proposons le classement du jury :

Catégorie radio

1er avec 13,87 points : Abdoul Wahab Nombré de Savane FM pour son œuvre "La fiabilité des tradipraticiens", diffusée le 24/08/2004.

2e avec 12,75 points : Madame Angélina Zoma de la RTB pour son émission intitulée "La spiruline", diffusée le 15/02/2004 sur les antennes de la radiodiffusion.

Catégorie presse écrite

1er avec 12,33 points : Saïdou Oumarou Camara pour son article "La médecine traditionnelle dans le traitement du VIH : l’expérience de St Camille", publié en décembre 2003 dans la revue Contre le Sida.

2e avec 12 points : Barnabé Bazona Bado pour son œuvre intitulée "Naflatigui, symbole d’un héritage", publiée dans l’Express du Faso du 13/08/2004.

A.F.B.
Y.H.N (stagiaire)

Sidwaya

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