Actualités :: SYNATEB/KOUDOUGOU : Un chef de circonscription indésirable

Faisant le bilan de la gestion du chef de la Circonscription d’éducation de base n°4 de Koudougou, le Syndicat national des enseignants de l’éducation de base (SYNATEB) exige, dans la déclaration suivante, le départ de son responsable.

Camarades militants ou militantes et sympathisants ou sympathisantes, le bureau de la sous/section SYNATEB de Koudougou IV par la présente vous remercie et vous félicite pour votre mobilisation constante, active et votre dévouement dans la résolution de la crise profonde, structurelle et persistante que connaît la Circonscription d’ éducation de base (CEB) de Koudougou n°4. En effet cette crise est la conséquence de la mauvaise gestion de la CEB par le chef de la Circonscription d’éducation de base (C/CEB), monsieur Koné Sangoulé, depuis sa prise de fonction en octobre 2004 dont le couronnement a été son inconduite notoire à l’endroit de notre camarade feu Bonkoungou Idrissa lors de son inhumation le 22 février 2010 au cimetière.

Les cas de mauvaise gestion de monsieur Koné sont de plusieurs ordres. Pour notre analyse, nous retenons les affectations de complaisance, la mauvaise organisation des examens scolaires. En ce qui concerne la gestion des ressources humaines, le C/CEB Koné ne met pas de rigueur dans les affectations des enseignants. Par exemple en janvier 2010, il a redéployé des maîtres dans des écoles où il n’y avait pas de nécessité. Ces derniers se sont retrouvés suppléants dans ces écoles. C’est le cas à Doulou¬ classique, à Kagnimdi, à Kikigogo. Interpelé, M. Koné a refusé de revenir sur sa décision. L’organisation de l’examen du CEP et du concours d’entrée en 6e concernant le choix des examinateurs a été faite par le C/CEB au mépris des textes encore cette année scolaire.

Une des insuffisances graves fut le cas du centre d’examen de Nayalgué qui n’a eu ses surveillants au complet que le matin du jour de l’administration des épreuves le 8 juin 2010. Aucune raison ne l’explique parce que les compétences sont disponibles. Autre fait troublant, il s’agit de la mise à l’écart d’instituteurs certifiés à la correction au profit d’instituteurs certifiés mais moins gradés, d’un instituteur principal directeur d’école de la surveillance sans raison valable. Informés par nos soins, monsieur le Directeur régional de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre-Ouest et monsieur le Directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Boulkièmdé se sont engagés avec la section SYNATEB Boulkièmdé à veiller à ce qu’aucun enseignant de la CEB de Koudougou n°4 ne soit victime de représailles de la part de M. le C/CEB. Ils se sont impliqués fortement pour la résolution de ces cas. Ainsi, la section SYNATEB et la sous/section de Koudougou IV ont eu plusieurs rencontres avec ces différentes autorités. La plus importante fut celle du 7 mai 2010 où monsieur Koné Sangoulé a pris l’engagement devant les C/CEB de Koudougou n°3, n°6 et sa haute hiérarchie d’impliquer tous les instituteurs certifiés non pris pour la surveillance.

" Ce qui nous indigne..."

Mais, curieusement, au moment de la remise des convocations de la correction, nous nous sommes rendu compte que cinq instituteurs certifiés, militants actifs de notre syndicat, n’ont pas eu de convocation. Nous avons rapidement saisi le DPEBA qui, après des tractations, n’a pu faire repêcher que deux (2). Ce qui nous indigne, c’est le fait que M. Koné ait nommément cité des enseignants qu’il ne prendra jamais aux examens. De tels propos nous confortent dans notre position d’exiger le départ pur et simple de ce monsieur de la tête de la CEB afin d’éviter les troubles causés par un individu pour le grand bonheur des enfants dont nous avons la charge. Ces enseignants ne sont pas des agents au service de M. Koné mais de l’Etat. Ce sont ces genres d’agissements qui créent la frustration des enseignants et constituent des sources de démotivation à l’ardeur au travail dont l’une des conséquences est la baisse constante du taux de réussite des examens dans la CEB. De 48,29% l’an passé, il est de 46,5% cette année.

Camarades militants et sympathisants, malgré la situation difficile dans la CEB Koudougou n°4, vous êtes restés mobilisés autour des nobles idéaux du SYNATEB en vous solidarisant avec les camarades et les autres enseignants non impliqués dans l’organisation de l’examen du CEP et de l’entrée en 6e. C’est ainsi que les différentes souscriptions ont donné les sommes suivantes :
- Solidarité en faveur des enseignants non pris à l’examen : quarante-trois mille (43 000) F CFA ;
- Solidarité à l’endroit de la veuve et des enfants du camarade Feu Bonkoungou Idrissa : quarante-trois mille cinq cent (43 500) F CFA ;
- Soutien au fonctionnement du bureau de la S/section : vingt- cinq mille (25 000) F CFA.

Toutes les souscriptions ont été remises à leurs destinataires. Camarades, réunis en Assemblée générale le 3 juillet 2010 à l’école Centre A de Koudougou, nous nous sommes félicités des efforts des autorités de l’éducation de base à qui nous réitérons nos remerciements pour leur sens de collaboration, preuve de leur volonté à résoudre cette crise et du soutien de la section SYNATEB, de l’ensemble des militants de la province. L’assemblée a fait le constat que le C/CEB Koné continue de poser des actes vindicatifs.

Cependant, l’Assemblée générale, soucieuse de maintenir la collaboration entre l’Administration et le SYNATEB et ayant foi aux engagements de monsieur le Directeur régional de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre-¬Ouest et du Directeur provincial pris avec la section provinciale du SYNATEB le 26 avril 2010, elle a décidé de la remise des résultats du test provincial, des procès-verbaux des conseils de maîtres, des propositions de fin d’année à la Direction provinciale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Boukièmdé et ce, au plus tard le 12 juillet 2010. Par conséquent, tous les militants et sympathisants de la S/section sont invités à centraliser auprès du bureau tous les documents relatifs aux activités de fin d’année pour transmission à la DPEBA. Camarades, rappelons-nous que nos revendications restent à l’état et gardons les rangs serrés. La lutte continue ! Tous unis et déterminés, nous vaincrons !

Pour le bureau de la S/section Le Secrétaire Général

Pousraogo Alain KABORE

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