André Marie Zouré, maire de la commune de Garango, exerce, ici, son droit de réponse à l’article intitulé "Escroquerie d’un pensionné à Garango" et paru dans notre édition du 30 juin 2010.
"J’aurais pu observer un silence de dédain face aux vomissures rageuses, haineuses et qui puent, rien moins que le désir de souiller, que Jean Bambara, prétendument drapé des oripeaux du MBDHP dont il abuse, sans sourciller, des grandes valeurs de défense des droits de l’Homme. Me taire serait laisser le champ libre à ce manipulateur de l’opinion publique de semer le doute et le trouble dans l’esprit de tous ceux qui me connaissent, en particulier, mes parents et amis.
C’est pourquoi à travers ces quelques lignes, je voudrais rassurer les uns et les autres que tout ce que ce sinistre personnage a déversé dans les colonnes du journal "Le Pays" dans sa livraison n°4647 du 30 juin 2010 n’est que pure invention de son esprit, fertile uniquement en mauvaises graines à ensemencer car ce qu’il semble révéler ne me concerne nullement ni dans mes actes, ni dans mes comportements de simple citoyen, encore moins de premier responsable de la commune de Garango que je me plais à chercher sans relâche les voies et moyens de son développement, à l’inverse des énergumènes du genre de Jean Bambara dont les desseins quotidiens sont d’œuvrer à détruire l’image de ceux qui s’investissent dans la lutte contre la pauvreté.
Maintenant, pour ceux qui veulent en savoir sur le vrai visage de Jean Bambara dit MBDHP (car c’est ainsi qu’il se fait dénommer), qu’ils viennent dans les archives de la gendarmerie de Garango et surtout celles du Palais de justice de Tenkodogo et ils découvriront le vrai visage de ce maître-chanteur qui n’est autre qu’un repris de justice et vous savez pourquoi ? Eh bien, pour escroquerie de veuves et orphelins qu’il aime et défend tant, particulièrement les veuves de feu Lingani alias Bambara Tala.
Ah ! Si le ridicule tuait ! Mais voyez-vous, pour des délinquants de son acabit, l’immoralité est le pain béni sans lequel ils mourraient de faim. Jean Bambara en veut au maire dans tout autre chose que la cause des sans-voix qu’il prend en otage pour solder ses comptes. Cela ne passera pas aussi allègrement, car désormais les hommes de bonne foi vont discerner la bonne graine de l’ivraie.
Pour finir, et en vue d’apporter la vraie information sur ce qui est du refus du maire d’aider monsieur Paul Bambara, le lecteur doit savoir que Jean Bambara ne sait même pas de quoi il parle, quand dans l’amalgame, il parle de délivrance d’un certificat de vie lorsqu’il s’agit d’un défunt dont le décès intervenu le 17 août 2009 a été déclaré régulièrement le 27 août 2009 par un certain Roger Paul Bambara et enregistré à l’état civil de Garango sous le n°089 du registre n°01 de la commune (ci-joint une photocopie dudit acte). Après cet acte authentique, M. Paul Bambara a tenu à bénéficier de la complaisance du maire pour obtenir l’établissement d’un faux acte de décès, sinon même un certificat de vie qui ressusciterait feue Zigani Ruffine, sa mère, pour lui permettre à lui de continuer à profiter de la pension de reversement.
Alors, de quoi aurais-je l’air aujourd’hui si j’avais accédé à cet acte hautement répréhensible dans la déontologie de ma fonction ? S’il lui a été loisible de parvenir à obtenir ce parchemin qui lui a ouvert les portes du trésor, il me suffit de savoir que ce n’est pas au sein de mon administration qui est propre en la matière. Une fois de plus, je laisse chaque lecteur face au jugement. Merci au journal "Le Pays" de poursuivre son travail dans la justice et l’équilibre et bon vent à lui".
Maire de Garango
Le Pays
