Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est un adage qui sied au sujet car, après la suspension de sa licence d’exploitation et son renouvellement, Telecel Faso a mené des actions qu’on pourrait qualifier de révolutionnaires dans le domaine du mobile ; au grand bonheur de ses anciens clients mais aussi des nouveaux qui se massent toujours devant ses portes pour acquérir un kit de connexion.
Des crédits ouverts à tous les réseaux déposés sur chaque compte, au regard de sa moyenne de consommation de février à avril 2010 ; des tarifs de communication de 50 F TTC/mn en intraréseau et de 100 F TTC vers les autres réseaux nationaux du 6 au 20 juin ; 150 F TTC/mn vers l’international pendant la même période ; le kit de connexion à 500 F CFA avec 1 000 F de crédit et, promo imbattable, 200 % de bonus sur toutes les recharges, entres autres. Pour s’excuser, Telecel a vraiment offert... plus !
Idrissa Dicko : directeur national de l’ONG Hunger Project. Enseignant à l’Université de Ouagadougou, il a ouvert, en mars 1997, la représentation de l’ONG américaine de lutte contre la faim au Burkina Faso. Le travail abattu sous sa conduite a valu, un an seulement après, soit en 1998, à Aïssata Nagbila, paysanne de l’épicentre de Zincko (Sanmatenga), de remporter le « Prix Leadership Afrique pour l’élimination permanente de la faim » d’une valeur d’un million de dollars US. Mais la plus grande nouvelle, c’est qu’il vient d’être nommé vice-président pour l’Afrique, au siège, à New York. Un poste jamais occupé par un Africain francophone.
En panne
Mihyemba Armand Ouali : ancien député. Il a été déchu de son mandat de député par le Conseil constitutionnel. Elu sous l’étendard du RDB, il a rejoint avec armes et bagages Zéphirin Diabré pour créer la toute nouvelle UPC. Gloutonnerie ou mauvais calcul, il n’a pas renoncé à son siège. Ce qu’il aurait dû faire, avant d’y être contraint, car on ne peut pas être élu sous la bannière d’un parti, le quitter, et allègrement continuer de s’asseoir sur le strapontin qui lui revient de droit. Le nomadisme politique ne marche plus. Mais ayant certainement une assise certaine qui lui a permis de se faire élire sous la bannière de deux partis, il n’attendra plus que les législatives prochaines pour réintégrer l’hémicycle sous ses nouvelles couleurs.
Journal du Jeudi
