Les Ivoiriens ne sont pas encore sortis de l’auberge. Si l’on en croit une information publiée par le site abidjan.net, la Côte d’ivoire sera une fois de plus confrontée à une série de délestages. C’est à la suite d’une rencontre entre les différents acteurs du secteur de l’électricité et le ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Kouadio Komoé, dans la soirée du mercredi 7 avril 2010, que la nouvelle a été rendue publique. La cause, un déficit de 110 MW provoqué par l’arrêt de la centrale de Ciprel pour des travaux d’entretien.
Simon Eddy Alexandre, directeur général de l’Energie, a même annoncé au cours d’un point de presse ayant suivi la rencontre que « la fourniture d’électricité va connaître des perturbations allant jusqu’au rationnement. » Ce n’est qu’en fin mai que les choses devraient rentrer dans l’ordre.
Une information qui, sans doute, intéressera les Burkinabè : depuis le mois de décembre 2009, le pays des hommes intègres reçoit une partie de son électricité (86 mégawatts) de la Côte d’Ivoire et lorsque cette dernière s’enrhume, le Burkina, naturellement, éternue. L’avarie de l’une des turbines de la centrale d’Azito en début d’année avait ainsi replongé le Burkina dans une série de délestages que l’on croyait à jamais révolue avec l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire. Reste à espérer que ce nouvel arrêt d’une centrale ivoirienne ne va pas rendre les délestages encore plus sévères au Burkina.
Desire T Sawadogo
Fasozine
