Actualités :: Carnet de voyage : Un séjour plein de découvertes au pays de l’oncle

New York en un mois 4 jours, j’ai eu l’occasion de visiter cette ville mythique aux multiples facettes dont on tombe facilement sous le charme. Chronique d’un séjour au pays de l’oncle Sam.

En quittant Ouagadougou pour les Etats-unis, j’avais toutes les informations sur mon itinéraire avec les différentes escales. A 2h15mn, l’avion atterrit pour une escale de 1h et nous décollons à 3h15mn pour Casablanca. Après 2h 30mn de vol, nous apercevons les premiers rayons du soleil, à travers les nuages bleuâtres. L’aube argentée se mêle au clair de lune et donne une certaine couleur au ciel. Au fur et à mesure que nous approchons de Casablanca, nous voyons, à travers les hublots, de vastes terrains tracés.

C’est exactement à 8h15mn que Royal Air Maroc a atterri à l’aéroport international Mohamed VI du Maroc. Nous débarquons pour la section transit puis le terminal 26 qui était destiné à ceux qui partaient pour les USA. A 11h45mn, nous décollons à bord du Boeing 767 de Royal Air Maroc pour New York.

A bord, plus de 200 passagers et comme au départ de Ouagadougou, des démonstrations de sécurité ont été effectuées par les hôtesses. Après 7h45mn de vol dans les nuages avec un GPS qui nous montrait le trajet de l’avion, la vitesse, l’altitude, la distance restante à parcourir, l’heure probable d’arrivée et la température externe, nous apercevons les côtes américaines entrecoupées par les eaux.

Les uns et les autres se précipitèrent pour regarder à travers les hublots, les échangeurs, les immeubles, les routes. L’avion atterrit à l’heure prévue et nous débarquons. C’était la première fois que je foulais le sol américain et déjà le climat me laissait entrevoir ce qui m’attendait. A ma sortie de l’aéroport, ma famille m’attendait depuis plus d’une heure.

Avec le décalage horaire et la fatigue, j’ai dormi tôt le jour de mon arrivée. Le lendemain, j’ai constaté effectivement que New York est une ville métropolitaine et c’est le melting-pot qui y prévaut. C’est la ville la plus peuplée des Etats-unis, avec une population de plus de huit millions d’habitants. On y trouve toutes les races et toutes les nationalités du monde. Mais malgré les différentes cultures, les gens vivent en parfaite harmonie.

La visite de la ville m’a conduit successivement sur presque toutes les avenues : Lexington avenue, Park avenue, Madison avenue, la 5e avenue, Lennox avenue, la 7e avenue appelée Adams Clayton Powell, Manhattan avenue... Pour découvrir les grands lieux (musée, statue de la liberté, buildings) sans beaucoup dépenser, il faut payer le pass. Le centre-ville est bondé d’immeubles avec des hauteurs impressionnantes à majorité couverts de vitres. C’est le symbole de la démesure commerciale et publicitaire. Chaque centimètre carré de façade sert de support publicitaire. Ici, des milliers de personnes marchent à travers les avenues, de jour comme de nuit entre bousculades et « sorry ou excuse me ».

On y trouve une succession de magasins de luxe avec à l’intérieur des produits de marque et de qualité à des prix très variés. C’est le haut lieu du shopping haut de gamme. Mais il faut retenir qu’ici, la plupart des marchandises coûtent cher.

New york est comme le monde en miniature avec des quartiers comme Chinatown avec ses commerces et restaurants et little Italie. A Chinatown, les marchandises coûtent 10 à 100 fois moins cher. Là, dans les rues, hommes et femmes tiennent des catalogues en main à l’intérieur desquels se trouvent des produits contrefaits. Lorsqu’une personne est intéressée, elle est conduite dans un endroit caché loin des policiers et l’affaire est conclue.

Les transports en commun sont largement utilisés car le prix du parking est très élevé.

Un réseau ferroviaire souterrain de plus 75 m de profondeur assure le déplacement des citoyens. En effet, la majorité des Newyorkais se déplace avec le métro ou le bus. Pour aller voir la statue de la Liberté, j’ai dû débourser 25 $ et emprunté deux trains et un bateau. En effet, la statue est située sur une petite île de New York et elle offre une vue extraordinaire à partir de l’eau. Pour y accéder, plusieurs compagnies de bateaux offrent leurs services.

Pour être arrivé en retard, j’étais obligé d’embarquer à bord d’un bateau-taxi qui coûte plus cher que les autres. A l’intérieur, deux hommes nous tiennent en haleine. Plus d’un siècle d’histoire de ce site est expliqué de long en large.

Lorsque nous sommes arrivé au niveau de la statue, le bateau a fait un break de 10 minutes pour les séances de photos. C’est un moment d’intense émotion. En effet, c’est un moment de joie, de cris et de prise de vues à n’en pas finir. Une trentaine de personnes étaient à bord de ce bateau-taxi. Parmi les passagers, il y avait des Américains et d’autres nationalités.

Avant de revenir à notre point de départ, le bateau passe par d’autres sites parmi lesquels on peut retenir le Brooklyn Bridge, l’un des plus grands ponts du monde reliant deux quartiers de New York avec une architecture impressionnante qui laisse voir des tonnes de fer en zigzag . Avec une hauteur de plus de 50 m, nous apercevons un train et un camion-remorque qui passent au-dessus.

Le Brooklyn Bridge est de loin le plus mythique des ponts de New York. Une passerelle piétonne permet d’enjamber la rive Est, avec une vue panoramique. Lorsqu’on parcourt le Brooklyn Bridge le matin, le soleil éclaire les immeubles de Manhattan.

Contrairement à ce que l’on pense, à New York, on ne parle pas seulement que l’anglais mais aussi l’espagnol qui constitue la deuxième langue et il y a une forte communauté hispanique constituée de Portoricains, de Dominicains, de Mexicains…

Le monde des médias est très vaste à New York. On y compte une vingtaine de journaux (quotidiens, hebdomadaires, bimensuels et mensuels) qui se disputent la place du marché mais la plupart d’entre eux sont distribués gratuitement. C’est le même cas au niveau des stations-radio et des chaînes de télévision. Les cybercafés ne sont pas très nombreux dans la ville, chacun disposant de l’internet chez lui ou directement sur le téléphone portable.

La communauté burkinabè se regroupe au sein de l’Association des Burkinabè de New York (ABNY). Le jour de mon départ, une délégation de l’ambassade du Burkina aux USA était à New York pour s’entretenir avec nos compatriotes sur les aspects politiques (code électoral) et sur la catastrophe qui a touché notre pays le 1er septembre 2009. Après la rencontre, je me suis précipité à l’aéroport JFK pour mon embarquement, laissant derrière moi les lumières qui illuminent la ville de New York.

Par Askia Boukari SIGUE (jhonnypatch@yahoo.fr)

(Ouagadougou-New-York-Ouagadougou)

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