Noël ! Cadeaux de Noël ! Sapins de Noël ! Décorations de Noël ! Repas de Noël ! Papa Noël ! Musique de Noël ! Que sais-je encore ! Tout est Noël par ces temps qui courent. Joie contagieuse et universelle du grand-père au petit-fils. L’on est soudainement emporté par la fièvre festive de Noel sans prendre suffisamment le temps de comprendre.
C’est la magie de Noël. La magie de Noël c’est non seulement l’occasion de rassembler toutes les générations autour d’un repas de fête et éventuellement, des cadeaux, mais aussi les plaisirs des préparatifs et des marchés de Noël tout en couleurs, lumières et spectacles. C’est le Noël du profane. Et pourtant ! Le Noël, cette fête chrétienne est loin d’être un simple symbole. Noël, de commun entendement chrétien, c’est la naissance du Petit Jésus, l’incarnation de Dieu fait homme.
Pour les fidèles chrétiens, Noël, c’est un mystère. Le mystère de l’incarnation se comprend dans ces paroles de Benoît XVI : « Dans l’Enfant de Bethléem, chaque homme découvre qu’il est gratuitement aimé par Dieu ; dans la lumière de Noël, se manifeste à chacun de nous, la bonté infinie de Dieu. En Jésus, le Père céleste a inauguré une nouvelle relation avec nous ; il nous a rendus « fils dans le même Fils …. A Noël, retentit dans le monde entier, cette annonce simple et bouleversante : « Dieu nous aime ».
Ce mystère est désormais déposé entre nos mains pour que, en faisant l’expérience de l’amour divin, nous vivions tendus vers les réalités du ciel. Et ceci est d’une certaine manière également, ce à quoi nous nous exerçons ces jours-ci : à vivre réellement tendus vers Dieu, en cherchant avant tout le Royaume et sa justice, certains que le reste, tout le reste nous sera donné de surcroît.
Le climat spirituel du temps de Noël nous aide à prendre toujours davantage conscience de cela. La joie de Noël ne nous fait cependant pas oublier le mystère du mal, le pouvoir des ténèbres qui tente d’obscurcir la splendeur de la lumière divine : et nous faisons malheureusement chaque jour l’expérience de ce pouvoir des ténèbres.
L’Afrique à la lumière de ce qui la caractérise (le noir) demeure toujours un continent sombre de guerres, de malentendus de toutes sortes, de famine. Le Moyen-Orient ne finit pas de se réveiller dans les attentats. Le monde occidental est incapable de tendre la main aux pays pauvres ni de donner la voie à suivre pour sauver la planète du réchauffement climatique. La Terre semble manquer d’humanisme, de paix et d’amour.
Mais le mystère de Noël nous fait dire que dans l’Enfant de Bethléem, chaque homme découvre qu’il est gratuitement aimé par Dieu ; dans la lumière de Noël, se manifeste à chacun de nous la bonté infinie de Dieu. En Jésus, le Père céleste a inauguré une nouvelle relation avec nous ; il nous a rendus « fils dans le même Fils ».
Le Pape Benoît XVI rassure davantage : « Aujourd’hui, comme à l’époque de Jésus, Noël n’est pas une fable pour les enfants, mais la réponse de Dieu au drame de l’humanité à la recherche de la vraie paix. Dans l’Enfant de Bethléem, tout homme découvre qu’il est aimé gratuitement par Dieu.
En Jésus, le Père céleste a fait de nous des « fils dans le Fils ». Le mystère de Noël nous est confié pour que nous vivions tendus vers les réalités du ciel, cherchant le Règne de Dieu et sa justice. La joie de Noël ne nous fait pas oublier le mystère du mal qui tente d’obscurcir la lumière divine et qui se traduit par un refus du Christ, encore aujourd’hui. Mais Jésus, vrai Dieu et vrai homme, ne se lasse pas de proposer son Évangile à tous, sachant qu’il est « signe de contradiction, pour que soient dévoilées les pensées d’un grand nombre ».
Nous aussi, êtres créés à l’image de Dieu, nous devons prendre position : nous sommes interpelés à perpétuer l’esprit de Noël ; cet esprit fait d’authentique solidarité, qui ne connaît de haine envers son prochain, toujours habité de lumière divine qui éclaire tous ses proches et qui est source de paix. Joyeux Noël donc dans le Petit Jésus !
Ismaël BICABA
elbicab@gmail.com
Sidwaya
