Actualités :: Affaire Norbert Zongo : “Pour le Collectif, il faut hâter l’alternance”

“Le dossier Norbert Zongo est en l’état. Tant que ce régime sera en place, il restera ainsi. Il faut donc l’alternance au pouvoir pour espérer que la lumière se fasse sur l’assassinat du directeur de publication de l’Indépendant”. C’est l’essentiel du message que l’on peut retenir du panel organisé par le Collectif le 12 décembre 2009 à Ouagadougou. Le jour J, il a invité ses militants à la place de la Nation à une marche suivie d’un meeting pour dire “non à l’enterrement de l’affaire”.

Centre de presse Norbert-Zongo, 16 h. Veille de la commémoration de la mort de notre confère. Un silence lourd pèse sur les lieux. C’est le deuil chez les militants du “Pays réel”, mobilisés en cet après-midi du 12 décembre pour suivre un panel sur l’affaire.

Au présidium pour débattre du thème, Me Bénéwendé Sankara (vice-président du Collectif), Justin Coulibaly (modérateur), Sibiri Eric Kam, Sam’s Kah le Jah et Smockey. Où en est-on avec le dossier du journaliste assassiné ? C’est la première interrogation implicite du jour à laquelle l’avocat de la famille Zongo devait répondre.

En d’autres circonstances, notamment lors d’une récente conférence de presse, Me Sankara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’était déjà prononcé sur le sujet. Face aux croisés contre l’impunité, le vice-président du Collectif a indiqué que, techniquement et professionnellement, le dossier n’a pas évolué.

Pourtant, a-t-il dit, le rapport de la Commission d’enquête indépendante (CEI) est clair, et tous les éléments de preuve existent pour arrêter les commanditaires et les assassins. Malheureusement, “les magistrats de service selon les propres termes du ministre de la Justice d’alors, Boureima Badini, ont travaillé à enterrer l’affaire”.

Normalement, a poursuivi Me Sankara, ce sont les éléments du dossier qui guident le juge au contraire de ce qu’on a constaté dans le cas de Norbert Zongo, avec des magistrats à l’image de Wencelas Ilboudo qui a déclaré un non-lieu ahurissant.

Malgré les rebondissements en 2007 avec des témoins qui se sont présentés pour faire leur déposition, les lignes n’ont pas bougé, et fait, constater le vice-président du Collectif, tous ceux qui ont contribué à torpiller le dossier ont été récompensés d’une manière ou d’une autre.

L’affaire n’est pas finie pour autant, puisque les avis techniques de juristes de renom sont favorables à la saisine de juridictions sous-régionales ou internationales, apprend-on.

Philippe Ouédraogo, qui dispute le PAI à Soumane Touré depuis des lustres, est, lui, formel : tant que ce régime sera en place, il sera difficile de changer les choses, d’où la nécessité de hâter l’alternance politique.

Halidou Ouédraogo, Sam’s Kah, dit le Jah, et Smockey vont tour à tour se passer le micro pour donner leur appréciation et les raisons d’espérer, qui se résument au slogan du Pr Joseph Ki-Zerbo : “Nan laara an saara”, autrement dit, en français facile, “si on se couche, on est mort”. “Or le peuple est debout et réclame toujours justice”, concluent-ils .

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga

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