Le corps d’une femme âgée de 70 ans a été retrouvé en lambeaux à Tiguindalgué, dans la banlieue sud-ouest de Ouagadougou. Selon un proche de la victime, ses organes génitaux et certaines parties des membres supérieurs et inférieurs sont portés disparus. Emportés par le ou les assassins ? Mystère et boule de gomme.
L’horreur dans toute sa laideur. Il faut être d’une froideur de statue pour voir un tel drame. Eviscérée, décapitée et jetée dans les environs, organes génitaux (sexe et seins) prélevés, c’est ce spectacle odieux qui s’offrait aux populations de Tiguindalgué, localité située en banlieue, au Sud-Ouest de Ouagadougou.
Selon un proche de sa famille, la défunte Tipoko Yanogo a quitté son domicile au secteur 17, le vendredi 9 octobre 2009 pour aller au champ. Comme tous les jours depuis le début de l’hivernage. Auparavant, elle aurait informé un de ses frères de l’insécurité qui règne dans sa zone d’agriculture.
Comme si c’était écrit quelque part, la septuagénaire a été le même jour victime de la situation qu’elle déplorait. Et, c’est plus de 72 heures plus tard que son corps a été retrouvé dans un état de putréfaction avancée. L’enterrement du corps mutilé a eu lieu hier en fin de matinée après les constatations d’usage effectuées par la police.
En attendant que la lumière soit faite sur ce meurtre, qui rappelle l’affaire des bars Kundé, on ne peut que s’interroger sur les mobiles d’un tel acte barbare.
Damiss
L’Observateur Paalga
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